Avocat à Dax au moment de la Révolution, il est l'un des rédacteurs des cahiers de doléances du Tiers-État des Landes, puis procureur, président du bureau de conciliation et président du tribunal criminel en 1791.

Élu à la Convention en 1792, il vote la mort de Louis XVI.
Il s'oppose au retour des Girondins, devient secrétaire de la Convention et président des Jacobins.

Élu au Conseil des Anciens comme ex-conventionnel (23 vendémiaire an IV), il adhère à l'invalidation de sa propre élection annulée comme entachée de jacobinisme (22 floréal an VI). Il retrouve alors son poste de président du tribunal criminel des Landes (18 mai 1798).

Ami de Barras, c'est lui qui le rappelle pour le faire nommer directeur (30 prairial an VII).

Il apporte son concours le plus actif au coup d'État du 18 brumaire et en est récompensé par le titre de consul provisoire, avec Sieyès et Bonaparte.

Nommé membre du Sénat conservateur le 22 frimaire an VIII, il en devient président. Il reçoit tous les honneurs : membre de la Légion d'honneur, grand-officier, grand-croix de l'ordre de la Réunion, comte de l'Empire.

Le 1 er avril 1814, il signe l'acte constitutif d'un gouvernement provisoire et vote la déchéance de l'Empereur. Il est cependant nommé Pair des Cent-Jours (2 juin 1815).

Condamné à l'exil comme régicide (12 janvier 1816), il quitte la France et meurt d'un accident de la route en voulant gagner l'Autriche.