Née le 22 septembre 1952 à Roubaix, Marie-Christine Blandin est  professeur de sciences naturelles jusqu'en 1992, date de son élection à la tête de l'un des plus importants conseils régionaux, celui du Nord-Pas-de-Calais.

« J'ai été propulsée de mes classes de collège à la tête d'une région ».

Elle s'engage très tôt dans le mouvement écologiste, marquant son attachement à la défense de l'environnement. Elle est ainsi à l'origine de la première fête écologiste dans le Nord en 1976.

Puis, de retour d'Algérie où elle enseigne de 1980 à 1983, elle est co-fondatrice du mouvement Verts-Nord-Ecologie et rejoint les Verts en 1984.

Candidate écologiste aux élections municipales de Wimy (Aisne) en 1977, aux élections cantonales de Saint-Paul-sur-Trenoise en 1985 et de Montreuil-sur-Mer en 1992, elle est élue conseillère régionale (Verts) du Nord-Pas-de-Calais le 22 mars 1992 et devient quelques jours plus tard la première femme présidente de région. 

Elle a été membre du Comité des régions de l'Union européenne (1998-2001), de la commission Mauroy pour l'avenir de la décentralisation (2000-2001) et de la commission de développement durable (2000-2002).

De novembre 2000 à septembre 2001, elle occupe le poste de Secrétaire nationale adjointe du parti « les Verts », chargée des régions. Elle est co-fondatrice du courant « maison verte » au sein des Verts en 2001.

Elue sénatrice du Nord le 23 septembre 2001 sous l'étiquette des Verts, Marie-Christine Blandin devient la première écologiste à siéger à la Haute Assemblée. Attachée au principe du mandat unique, elle fait le choix de démissionner du Conseil régional.

Au Sénat, elle est membre de la commission des affaires culturelles et de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. Elle appartient en outre au groupe d'études des droits de l'homme et à la commission nationale des sites. Elle est co-rapporteur de la mission sur la diffusion de la culture scientifique.

Passionnée par la démocratie de proximité, la lutte contre la mondialisation et l'égalité des hommes et des femmes, elle est partisan d' « un vrai ministère des droits de la femme, avec un observatoire de la parité professionnelle, pas seulement politique ».