Madeleine Braun est élevée à Paris dans un milieu aisé. Après des études de droit, elle est chargée par son beau-père d'organiser le service social de l'hôpital qu'il dirige. De cette expérience naîtra sa sensibilité pour les idéaux de gauche. Quelques années plus tard, elle milite en faveur de la lutte contre la guerre et le fascisme au sein du mouvement Amsterdam-Pleyel, puis du comité de coordination et d'information pour l'aide à l'Espagne républicaine.
Fidèle à ses opinions antifascistes, elle rejoint dès 1940 la Résistance en zone sud et devient, en 1941, l'une des responsables du « Front national » ainsi que la rédactrice, puis la directrice du journal Patriote. Son courage lui vaut, à la Libération, la médaille de la Résistance, la croix de chevalier de la Légion d'honneur et la croix de guerre avec palme. | |||
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