Le groupe d’amitié France-Croatie s’est réuni en assemblée générale sous la présidence de son Président, M. Jean-Yves Leconte, Sénateur représentant les Français établis hors de France, membre du Groupe Socialistes, écologistes et républicains (SER) mardi 12 janvier, pour procéder à la désignation des membres de son Bureau au cours d’une réunion à laquelle ont assisté, outre le Président, MM. François Bonhomme (LR – Tarn-et-Garonne), Olivier Cadic (UC-Français établis hors de France), Mme Elisabeth Doineau (UC – Mayenne), et M. André Gattolin (RDPI- Hauts-de-Seine).

M. Jean-Yves Leconte, Président, a indiqué que le groupe d’amitié comptait actuellement 12 membres, et a invité ses collègues à mobiliser de nouveaux membres. Cet effectif était cependant suffisant pour engager un programme d’auditions, certaines d’entre elles pouvant d’ailleurs être organisées en partenariat avec d’autres groupes d’amitié comme France Balkans occidentaux ou les groupes avec des pays voisins. Il a signalé qu’à l’occasion du tremblement de terre qui a récemment frappé la Croatie, il avait adressé un courrier de condoléances à l’ambassadeur de Croatie ainsi qu’au président du groupe d’amitié Croatie France, ce qui avait permis d’amorcer une relation avec ce groupe homologue du Sabor, le parlement monocaméral croate. Ce groupe dont la composition lui a été communiquée à cette occasion, compte 24 membres.

M. André Gattolin a indiqué que la Croatie comportait également un Conseil économique et social qui pouvait constituer également un partenaire intéressant.

M. Jean-Yves Leconte, Président, a proposé de reconstituer le bureau du groupe d’amitié en attribuant un poste de vice-président à chacun des groupes politiques représentés dans le groupe.

Les membres présents ont procédé par acclamations à l’élection du bureau qui est ainsi constitué :

Président : M. Jean-Yves Leconte (S.E.R.)

Vice-présidents : MM. François Bonhomme (LR), Jean-Jacques Lozach (S.E.R.), Mme Elisabeth Doineau (UC), M. André Gattolin (RDPI) et Mme Cécile Cukierman (CRCE)

Puis, sur la proposition du Président, qui a rappelé l’intérêt d’entendre la direction compétente du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, et, lorsqu’il prendra ses fonctions à Paris, du nouvel ambassadeur de Croatie, le groupe a procédé à un échange de vues sur son programme de travail.

Mme Elisabeth Doineau est convenue de l’intérêt d’auditionner l’ambassade de Croatie ainsi que des responsables politiques croates, à l’occasion de leur venue à Paris, en particulier sur la façon dont le pays a fait face à la pandémie. Elle a également proposé l’audition d’un universitaire qui pourrait brosser un tableau général de la situation du pays et de son histoire récente.

M. André Gattolin a rappelé que la Croatie avait assuré la présidence de l’Union européenne lors du premier semestre 2020 ; il serait donc intéressant de recueillir les conclusions que les autorités croates retirent de cette expérience, même si son déroulement a été perturbé par la crise sanitaire ; ces enseignements pourraient nous inspirer dans la préparation de la future présidence française de l’Union européenne, qui intéresse la commission de affaires européennes du Sénat. Il a indiqué que la commission procédait régulièrement à l’audition des ambassadeurs des pays de l’Union à l’occasion de leur nomination, et a proposé que le groupe d’amitié puisse être associé à l’audition du futur ambassadeur de Croatie qui pourrait suivre sa prise de fonctions.

M. Jean-Yves Leconte a souligné que malgré le contexte difficile dans lequel la Croatie a assuré la présidence de l’Union européenne, elle était cependant parvenue à faire aboutir plusieurs dossiers, dont la réforme de la procédure d’adhésion à l’Union européenne. La gestion de la pandémie a été assurée par une structure administrative, ce qui a suscité des débats quant à la régularité des restrictions apportées à la liberté de circulation imposées au pays, au regard des exigences constitutionnelles.

M. Olivier Cadic a proposé que l’audition de l’Ambassadeur de Croatie soit l’occasion d’aborder le problème de la route migratoire qui passe par le territoire croate, et la question de l’adhésion de la Croatie à l’espace Schengen.

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