Mercredi 10 mai 2017, le groupe interparlementaire d’amitié France-Turquie, présidé par M. Jacques Mézard (Cantal, RDSE), s’est entretenu avec des représentants en France de partis politiques turcs. Sont intervenus au cours de cette réunion : MM. Osman Uyur et Emrah Oluc au nom du parti AKP (majoritaire) et MM. Acar Hasan, Mustafa Kemal Ozcelik et Jean Duran Metin pour le parti CHP (principal parti d’opposition).

Outre le Président Jacques Mézard, étaient présents à ce petit-déjeuner : M. Bernard Delcros (Cantal, UDI-UC), Mme Fabienne Keller (Bas-Rhin, Les Républicains), et MM. Jean-Yves Leconte (Français établis hors de France, Socialiste et républicain) et Jean-Pierre Vial (Savoie, Les Républicains).

Le Président Mézard a précisé, en préambule, que cette réunion n’avait pas vocation à réunir des représentants de tous les partis politiques turcs mais à éclairer les membres du groupe d’amitié sur la situation politique en Turquie à l’issue du référendum constitutionnel du 16 avril 2017 en ayant un échange informel aussi libre que possible avec les deux principales forces politiques de ce pays.

Parmi les sujets abordés lors de cet entretien, le débat sur le rétablissement de la peine de mort en Turquie et la répression du coup d’État manqué de juillet 2016 ont été au centre des échanges. Les Sénateurs ont exprimé la vive inquiétude que suscitait en France la situation politique turque et rappelé que le respect des droits fondamentaux et des libertés publiques était la condition au maintien d’un dialogue étroit avec l’Union européenne.

Le Président Mézard a souligné que les menaces pesant sur la Turquie (terrorisme, intégrité du territoire, guerre en Syrie) ne sauraient être niées et que l’objet du groupe d’amitié était bien d’offrir un cadre d’échange sans a priori, permettant de tenir un langage de clarté entre partenaires.

Les représentants des partis en France ont évoqué les conditions d’organisation des opérations électorales pour le référendum constitutionnel turc en France en saluant la décision des autorités françaises de ne pas interdire la tenue de réunions publiques sur le territoire national.

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