État civil :
Né le 12 janvier 1765
Décédé le 30 janvier 1857
Liens externes :
Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//962]
Pairs de France

Pair de France

    Refuse de prêter serment à Louis-Philippe, en conséquence il ne fait plus partie de la Chambre des pairs (loi du 31 août 1830).
    Son fils Henri-Marie-Léon est admis à siéger à la Chambre à titre héréditaire le 11 mars 1847.

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

ANDIGNÉ DE LA BLANCHAYE (LOUIS-MARIE-AUGUSTE-FORTUNÉ, COMTE D'), pair de France en 1815, né à Angers (Maine-et-Loire), le 12 janvier 1765, mort à Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 30 janvier 1857, était d'une famille de vieille origine angevine, et second fils de Guy René Charles François, comte d'Andigné, ancien officier de dragons, et de Louise-Joséphine de Robien. La famille d'Andigné remonte, suivant d'Hozier, à Philippe Auguste; elle a donné un chevalier croise, des maréchaux de camp, etc. Le titre de comte lui a été concédé par lettres patentes de 1747, et elle a été admise à la cour en 1771. Aspirant Garde dans la marine, en janvier 1779, au moment de la guerre d'Amérique, le jeune d'Andigné passa garde en mai, et fut embarqué le 22 Juin, sur la frégate l'Amphitrite: il n'avait que quatorze ans et demi. Enseigne de vaisseau en 1782, lieutenant de vaisseau en 1786, il avait le rang de major au moment de la Révolution. Il émigra en 1791, fit campagne à l'armée des princes, puis reçut un commandement dans le régiment que formait en Angleterre, en 1794, le comte d'Hector, ancien commandant de la marine à Brest. Après avoir tenté vainement une descente sur les côtes de France, avec le chevalier de la Vieuville, il parvint à gagner le pays de Segré, où il combattit, avec le titre de major général de l'armée royaliste. A la suspension des hostilités qui suivit le 18 Brumaire, d'Andigné alla trouver, au palais du Luxembourg, le premier consul qui avait été à l'Ecole militaire le camarade de Charles d'Andigné, son frère cadet, et lui proposa le rôle de Monk, au profit des Bourbons. L échec de cette démarche le rejeta au milieu des ennemis de Bonaparte, avec lesquels il fut compromis dans l'affaire de la machine infernale (3 nivôse an IX). Arrêté en Anjou, et conduit à la prison du Temple, et de là à Dijon, à Salins, au fort de Joux, où il eut pour compagnon M. de Suzannet, il s'évada plusieurs fois, et parvint enfin à tromper les recherches des agents du premier consul. Interné de nouveau à Grenoble en 1804, il se retira l'année d'après à Francfort-sur-le-Main, et vécut en Allemagne jusqu'au retour de Louis XVIII. La Restauration le ramena à Paris, en 1814, et le confirma dans le grade de maréchal de camp, qu'il avait reçu dans l'émigration. Lors des Cent-Jours, pendant que d'Autichamp, de Suzannet et de Sapinaud soulevaient la Vendée, il insurgeait l'Anjou; il déploya là beaucoup d'activité et de courage, et eut à Cossé un cheval tué sous lui. Refusant tout traité avec les généraux Lamarque et Achard, il avait enrégimenté 13,000 hommes, quand la seconde Restauration lui fit déposer les armes. Il fut alors appelé au commandement du département de la Mayenne, puis de celui de Maine-et-Loire, dont il présida aussi le collège électoral, et fut élevé (7 août 1815) à la dignité de pair de France. Il se montra à la Chambre haute le fidèle défenseur des Bourbons, mais combattit parfois les projets ministériels. Dans le procès du maréchal Ney, le comte d'Andigné vota pour la mort. Légitimiste pur, d'Andigné se retira de la Chambre des pairs à la Révolution de juillet, lorsque l'on mit aux voix la déchéance de Charles X. En 1832, la duchesse de Berry ayant réclamé ses services en Anjou, il se rendit à son appel, fut arrêté et détenu quelque temps à Angers. Puis, il vécut dans la retraite, jusqu'à sa mort. Il avait, en 1815, reçu la croix de la Légion d'honneur, puis celle de commandeur de l'ordre de Saint-Louis, et le 30 juillet 1823, avait été promu au grade de lieutenant général.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis-Marie-Auguste-Fortuné ANDIGNÉ DE LA BLANCHAYE

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr