État civil :
Né le 14 avril 1756
Décédé le 1er avril 1829
Pairs de France

Pair de France

Son gendre Louis-Marie-Félix-Prosper des Balbes de Berton est admis à siéger à la Chambre à titre héréditaire le 11 juillet 1829.

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

HERBOUVILLE (CHARLES-JOSEPH-FORTUNÉ, MARQUIS D'), pair de France, né à Paris le 14 avril 1756, mort à Paris le 1er avril 1829, fut successivement surnuméraire dans les gendarmes de la garde du roi 1771), sous-lieutenant au régiment mestre-de-camp (1773), capitaine au régiment de Royal-Navarre (1774), officier supérieur des gendarmes du roi et colonel de cavalerie (1780). Partisan modéré des idées nouvelles, il assista à l'assemblée provinciale de Rouen en 1787, devint chevalier de Saint-Louis et commandant de la garde nationale de Rouen en 1789, enfin maréchal-de-camp et président du département de la Seine-Inférieure l'année suivante. Arrêté après le 10 août, il resta en prison durant la Terreur et ne recouvra sa liberté qu'après thermidor. En l'an VIII, le premier consul le nomma préfet des Deux-Sèvres, puis préfet du Rhône le 6 thermidor an XIII; il fut mis à la retraite le 7 août 1810. L'enthousiasme qu'il manifesta au retour des Bourbons lui valut le grade de lieutenant-général, et, à la seconde Restauration, la dignité de pair de France (17 août 1815). Il fut nommé, quelques jours après) directeur général des postes, et présida le collège électoral du Rhône. A la Chambre haute, il vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney, opina, toujours avec la droite, fit de l'opposition au ministère Decazes, et concourut avec Châteaubriand et de Bonald à la rédaction du Conservateur. Il avait été l'évoqué de ses fonctions de directeur des postes en novembre 1816, et « avait déjà perdu, dit M. de Villèle, la confiance des royalistes ». En décembre 1821, il fut désigné, dans une combinaison ministérielle qui u aboutit pas, pour les fonctions de ministre de l'Intérieur ; en mai 1824, il défendit, à la tribune de la Chambre des pairs, le projet de la conversion des rentes. On a de lui: l'Emigré en 1794, ou une scène de la Terreur, drame en cinq actes, en prose (Paris, 1820); Mémoires sur l'agriculture et la statistique du département des Deux-Sèvres.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles-Joseph-Fortuné HERBOUVILLE

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