Nommé lors de la première Restauration, il redevient membre de la Chambre de la seconde Restauration après la période des Cent-jours.
    Rallié à Louis-Philippe en 1830, il démissionne de la Chambre par lettre du 15 janvier 1832 suite à la loi du 29 décembre 1831 (suppression de l'hérédité).

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

LA ROCHEFOUCAULD (AMBROISE-POLYCARPE), DUC DE DOUDEAUVILLE, pair de France et ministre, né à Paris le 2 avril 1765, mort à Montmirail (Marne) le 2 juin 1841, était le petit-fils du marquis de Surgères, dont Voltaire a cité le nom avec éloges, et le fils du vicomte Jean-François de La Rochefoucauld maréchal de camp, et d'Anne-Sabine-Rosalie Chauvelin, troisième fille de Germain-Louis Chauvelin, marquis de Grosbois, garde des sceaux de France. A quatorze ans, Ambroise-Polycarpe de La Rochefoucauld-Doudeauville épousa une descendante de Louvois, Mlle de Montmirail. Entré, deux ans après, au service comme sous-lieutenant de dragons, il appartint aux armées du roi jusqu'en 1792. A cette époque il était major en second de cavalerie. Il émigra et se livra à une suite de voyages d'études dans divers pays de l'Europe. Rentré en France sous le Consulat, il se tint à l'écart de la politique et, malgré les avances de Napoléon, n'accepta de lui que les fonctions de membre du conseil général de la Marne. La première Restauration l'appela, le 4 juin 1814, à la Chambre des pairs. M. de La Rochefoucauld y siégea parmi les plus ardents royalistes, vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney, et s'attacha particulièrement à combattre la liberté de la presse, où il voyait une source de ruine pour le pays. Nommé, le 22 septembre 1822, directeur général des Postes, il acquit la réputation d'un administrateur habile et introduisit dans son service des améliorations notables. Le 4 août 1824, il fut fait par Charles X ministre de la maison du roi en remplacement du maréchal de Lauriston; il conserva ce titre jusqu'au 2 mai 1827. Un des principaux actes de son passage aux affaires fut l'acquisition, pour le domaine royal, de la terre de Grignon et l'établissement dans cette terre de l'Ecole d'agriculture aujourd'hui si prospère. Il blâma, dit-on, avec force l'attitude du pouvoir aux obsèques de son cousin François-Alexandre-Frédéric de la Rochefoucauld-Liancourt (Voy. ce nom), combattit également, en 1828, le licenciement de la garde nationale, et, lorsque cette mesure eut été adoptée, donna sa démission de ministre, pour se livrer tout entier à la direction d'établissements de bienfaisance. Très attaché à la branche aînée des Bourbons, il vit avec tristesse la révolution de 1830. Après avoir pris la parole, dans la Chambre des pairs, contre les propositions qui tendaient au bannissement perpétuel des princes qu'il avait servis, il écrivit au président (9 janvier 1831) qu'il ne siégerait plus désormais, et son nom fut, à partir de cette date, rayé de la liste des pairs de France. Le duc A.-P. de La Rochefoucauld-Doudeauville était chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d'honneur et grand d'Espagne par diplôme de création de 1780.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Ambroise-Polycarpe LA ROCHEFOUCAULD

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