État civil :
Né le 26 octobre 1739
Décédé le 20 octobre 1825
Pairs de France

Pair de France

    Nommé lors de la première Restauration, il redevient membre de la Chambre de la seconde Restauration après la période des Cent-jours.

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

NOAILLES (JEAN-LOUIS-PAUL-FRANÇOIS DE), DUC D'AYEN, pair de France, né à Paris le 26 octobre 1739, mort à Fontenay (Seine-et-Marne), le 20 octobre 1824, fils de Louis, duc de Noailles, maréchal de France, et de Catherine-Françoise-Charlotte de Cossé-Brissac, qui fut guillotinée à Paris le 22 juillet 1794, fut nommé, en 1755, gouverneur du château de Saint-Germain, et, la même année, colonel du régiment des dragons de Noailles. En 1759, il obtint le commandement par intérim de la compagnie écossaise des gardes du corps, dont il devint propriétaire en 1776. Il fit les quatre dernières campagnes de la guerre de Sept ans, et fut nommé brigadier le 15 juillet 1762. A la paix, il s'occupa d'études scientifiques, publia des mémoires sur des questions de chimie et de physique, et entra à l'Académie des sciences en 1777. Très bien vu à la cour, pour son esprit et pour l'élégance de ses manières, il devint maréchal de camp le 3 janvier 1770, chevalier de la Toison d'or le 23 avril 1780, inspecteur général militaire, commandant en Flandre, et lieutenant général (1er janvier 1784). Membre, en 1781, du conseil de la guerre, il fit apporter d'importantes modifications dans l'habillement et le couchage des troupes. A la Révolution, dont le brusque développement l'inquiéta bientôt, il émigra en Suisse, mais il rentra en France avant le 10 août 1792, pour Protéger la famille royale. Il retourna ensuite à Rolle, dans le canton de Vaud. Duc d'Ayen depuis le 24 juin 1766, et duc de Noailles à la mort de son père, le 22 août 1793, il ne rentra en France qu'à la Restauration et fut nommé pair de France le 4 juin 1814. Mais il siégea fort peu, et se retira de nouveau à Rolle, aux Cent-Jours. En 1816, à la réorganisation de l'Institut, il fut désigné pour faire partie de l'Académie des sciences. On a de lui une carte de l'Allemagne, dite de Chauchard. Marié en premières noces avec mademoiselle d'Aguesseau, il en eut cinq filles, et épousa, en secondes noces, la comtesse Golofkin, une Russe, dont il n'eut point d'enfant, Son petit-neveu, Paul de Noailles, lui fut substitué dans sa pairie.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Louis-Paul-François NOAILLES

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