Le nouvel « âge d'or » des fonds souverains au Moyen-Orient

La commission des finances, présidée par M. Jean Arthuis (UC-UDF, Mayenne), rend public le rapport d'information intitulé : « Le " nouvel âge d'or "des fonds souverains  au Moyen-Orient », qui fait suite à un déplacement d'une délégation du bureau de la commission au printemps 2007, dans trois Etats du Golfe persique: Emirats arabes unis (EAU), Royaumes de Bahreïn et d'Arabie Saoudite.

Présidée par M. Jean Arthuis, la délégation comprenait MM. Philippe Marini (UMP, Oise), Aymeri de Montesquiou (RDSE, Gers) Philippe Adnot (NI, Aube), Michel Moreigne (Soc, Creuse), Philippe Dallier (ratt. UMP, Seine-Saint-Denis) et Maurice Blin[1]. Elle avait pour objectif d'examiner, sous l'angle économique, financier et géopolitique, la situation de trois Etats du Golfe persique bénéficiant de la « manne » pétrolière.

Ce rapport dresse deux constats principaux.
- Ces économies, reposant sur une rente longtemps gérée de façon « familiale », sont désormais soucieuses de se diversifier en se tournant à la fois vers l'industrie et vers les services. Cette diversification nécessite de recourir, de façon pragmatique, aux « best practices » et de s'attacher le concours ou l'expertise des meilleurs spécialistes mondiaux.
- Malgré l'hétérogénéité des trois pays visités, la délégation a constaté un « renouveau » de la manne pétrolière qui se traduit par un nouvel « âge d'or » et la constitution de fonds souverains dotés d'actifs estimés à plus de 3.000 milliards de dollars. Cela entraîne une situation financière riche d'opportunités, notamment pour les pays développés. D'une part l'afflux de liquidités à la recherche de placement s'investit à la fois dans les immeubles prestigieux, les bons du trésor, les titres de sociétés cotées en bourse et le rachat d'entreprises. D'autre part, les pays du Golfe persique constituent des marchés considérables et solvables où s'affrontent les compétences du monde entier.

La situation de la région reste, malgré tout, fragile, en raison notamment des fortes tensions et instabilités géopolitiques.

Le rapport d'information sur Internet : http://www.senat.fr/noticerap/2007/r07-033-notice.html

[1] M. Maurice Blin a démissionné de son mandat de sénateur le 4 juillet 2007.

Contact presse : Olivier Graftieaux   01 42 34 25 38  o.graftieaux@senat.fr