Financement du RSA 
« Soyons imaginatifs : après l'impôt,
les économies budgétaires »

 M. Christian DEMUYNCK, (UMP, Seine-Saint-Denis), président de la mission d'information sur les politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion, qui a publié les conclusions de ses travaux en juillet 2008, se réjouit de la mise en place au second semestre 2009, dans les délais annoncés par le Président de la République , du revenu de solidarité active (RSA).

Malgré le choix d'une taxation sur les revenus du capital pour financer en partie ce dispositif, M. Christian DEMUYNCK tient à faire part de la nécessité de mener à bien cet indispensable projet. L'investissement public supplémentaire, d'un montant de 1,5 milliard d'euros, soit 0.42% du budget 2008 de l'État, est en effet dérisoire au regard de l'urgence sociale que représente la précarité des érémistes et travailleurs pauvres. En particulier, Christian DEMUYNCK se félicite que les fortes réserves émises par la mission d'information sénatoriale au sujet du redéploiement de la prime pour l'emploi pour le financement du RSA aient été prises en compte. 
Cependant, le mode de financement du RSA ne saurait se satisfaire à long terme de la création d'un nouvel impôt. Après une période transitoire de trois ans, et dans le contexte français de déficit public, M. Christian DEMUYNCK considère que le financement de ce dispositif devrait se faire grâce à des économies budgétaires.
La mission d'information sur les politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion restera particulièrement attentive à l'évolution du dispositif et ne manquera pas de veiller à ce que ses recommandations en matière d'accompagnement social et professionnel des personnes en situation de précarité soient appliquées.

                       

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