Port d’un «couvre-chef » par l’équipe féminine de football iranienne : une entorse à la neutralité du sport qui dessert le sport féminin

Mme Michèle André (soc., Puy-de-Dôme), présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, juge alarmante la récente décision de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) qui a finalement accepté que les joueuses iraniennes puissent porter, à la place du hidjab islamique, un « couvre-chef » sur leur chevelure, lors des prochains jeux olympiques de la jeunesse en août à Singapour.

Dans un courrier qu’elle a adressé à M. Joseph F. Blatter, président de la FIFA, elle rappelle que, même si, aux termes d’un communiqué de la fédération, « ce couvre-chef ne doit pas descendre sous les oreilles ni recouvrir la nuque », cet ersatz de hidjab n’en constituera pas moins un de ces signes de nature politique, religieuse, commerciale ou personnelle, justement prohibés par le règlement de la FIFA.

Cette entorse au principe fondamental de neutralité du sport est très inquiétante, car le souci de promouvoir le sport féminin, qui a sans doute inspiré cette décision, ne doit pas se payer au prix d’un renoncement à ses valeurs de référence.

 Contact presse : Sophie de Maistre ' 01.42.34.36.39 s.demaistre@senat.fr