Pourquoi les femmes sont-elles si peu nombreuses à accéder à la direction des institutions culturelles ? Pourquoi compte-t-on si peu de femmes parmi les créatrices et créateurs les plus en vue, auteur(e)s dramatiques ou compositeur(e)s ? Pourquoi les métiers artistiques les plus en vue, comme ceux de metteur(e) en scène, de chef(fe) d’orchestre ou de soliste dans les grands orchestres, leur sont-ils si difficilement accessibles alors qu’elles sont majoritaires parmi les étudiants des filières artistiques ? Quelles conséquences cette suprématie masculine dans l’exercice des responsabilités, qu’elles soient administratives ou créatrices, induisent-elles sur le contenu des représentations et la perpétuation des stéréotypes ?

Telles sont quelques-unes des questions qui seront abordées au cours de la table ronde, ouverte à l’ensemble des sénateurs, à la presse et au public, organisée le jeudi 25 avril 2013, de 10 heures à 12 h 30, salle Médicis, par la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, dans le cadre de la réflexion qu’elle a engagée sur la place des femmes dans la culture.

Pour débattre de ces questions et des voies à explorer pour promouvoir une meilleure égalité des hommes et des femmes dans le secteur de la culture, la délégation et sa présidente, Brigitte Gonthier-Maurin (CRC, Hauts-de-Seine), ont convié quatre personnalités féminines du monde la culture :

Mme Hortense Archambault, co-directrice du Festival d’Avignon ;

Mme Laurence Équilbey, chef d’orchestre, directrice musicale d’Accentus et d’Insula Orchestra ;

Mme Myriam Marzouki, metteure en scène, directrice artistique de la Compagnie du Dernier Soir et membre du Collectif H/F Ile-de-France ;

Mme Caroline Sonrier, directrice de l’Opéra de Lille.

Sophie de Maistre
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