Elle a pris connaissance de l’évolution des menaces terroristes dont l’intensité reste à un niveau très élevé. La délégation estime qu’avec les attentats du 13 novembre, une nouvelle étape a été franchie dans l’échelle des risques.

Elle a pu apprécier le degré maximal de mobilisation des services, qui concentrent leurs moyens et leurs compétences pour prévenir et déjouer, autant que faire se peut, de nouvelles attaques, et prendre connaissance de l’adaptation des dispositifs mis en œuvre.

La réponse de sécurité et de défense est adaptée à court terme, mais la mise en œuvre de certaines capacités (recrutements, formation, intégration, déploiement de nouveaux moyens) demandera du temps.

Elle ne sera efficace que si, parallèlement, sont engagés les efforts diplomatiques nécessaires pour trouver une solution politique en Syrie et en Irak et, sur le territoire national,  sont apportées des réponses pertinentes aux situations de désespoir qui conduisent certains jeunes vers l’islamisme radical.

Dans cette période difficile et face à cette menace, la délégation appelle les Français à faire preuve de vigilance et d’attention,  afin de faciliter l’action des services de l’État.

Face aux incertitudes de la situation, la délégation recommande à tous ceux qui ont à s’exprimer sur ces sujets de faire preuve de la plus grande responsabilité.

La délégation parlementaire au renseignement exerce le contrôle parlementaire de l'action du Gouvernement en matière de renseignement et évalue la politique publique en ce domaine

Assistaient à cette réunion : M. Jean-Pierre RAFFARIN, , président de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, président de la Délégation parlementaire au renseignement ; M. Philippe BAS, président de la commission des Lois du Sénat ; M. Jean-Jacques URVOAS, , président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale ; MM. Michel BOUTANT et François-Noël BUFFET, sénateurs , MM Jacques MYARD, et  M. Philippe NAUCHE. députés


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