Le scandale de "Cambridge Analytica" et de la récupération par cette société des données de millions d’internautes a mis en relief les failles du dispositif de protection des données de Facebook. La responsabilité de cette société a également été pointée du doigt dans la manipulation de l’information, notamment au moment de la campagne présidentielle américaine.

Le fondateur et président-directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, a été auditionné par le Congrès américain et le Parlement européen sur ces sujets. Depuis, d’autres parlements nationaux ont émis le souhait de l’entendre. Celui-ci a décliné les invitations, arguant du fait qu’il ne pouvait se rendre devant chaque parlement.

Une "grande commission internationale" a donc été créée, rassemblant des parlementaires de sept États, afin d’obliger Mark Zuckerberg à venir répondre aux questions devant les représentations nationales.

La commission de la culture, de l’éducation et de la communication a décidé de s’associer à cette initiative et rappelle ainsi son attachement à la défense des données personnelles et à la responsabilisation des plateformes dans la lutte contre la manipulation des opinions.

Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (UC - Seine-Maritime) : "les fake news sont une menace pour la démocratie. Il est donc légitime que Facebook rende compte aux représentants du peuple".

Jean-Christian LABIALLE
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