Organisation des Olympiades 2024 et exploitation future : décider rapidement de l’avenir du Stade de France pour préserver les finances publiques

M. Éric JEANSANNETAS, rapporteur spécial des crédits de la mission "Sport, jeunesse et vie associative" , a présenté devant la commission des finances du Sénat son rapport d’information : "Jouons collectif pour l’avenir du Stade de France".

L’enceinte, inaugurée en janvier 1998, est la propriété de l’État, qui en a délégué la construction et l’exploitation jusqu’en 2025 à un consortium composé de Vinci et de Bouygues. D’ici le terme de la concession, le Stade de France doit encore accueillir deux grands événements sportifs internationaux : la coupe du monde de rugby en 2023 et les Jeux olympiques et paralympiques en 2024.

Pour ne pas exposer les finances publiques à un risque, le rapport recommande d’atteindre rapidement deux objectifs : organiser la tenue de ces deux compétitions internationales dans une enceinte toujours concédée et définir le futur modèle d’exploitation du stade.

Or si l’État s’est engagé auprès du Comité international olympique à rénover l’enceinte et à l’utiliser pour les Olympiades de 2024, plus de dix-huit mois après l’attribution de la compétition, la mise à disposition du stade et les travaux à y effectuer ne sont pas décidés.

Parallèlement, les conditions d’exploitation du stade après 2025 doivent être définies en tirant les enseignements des écueils passés, préjudiciables aux crédits destinés au mouvement sportif : les fédérations françaises de football et de rugby, qui disposent désormais de marges financières élevées, doivent s’engager.

Comme l’a relevé Éric JEANSANNETAS, "la spécificité d’une propriété publique, unique en Europe, peine à trouver des justifications aujourd’hui".

Le rapport est disponible sur le site du Sénat

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Mathilde DUBOURG
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