Séance du 25 novembre 1999






ORDRE DU JOUR
DES PROCHAINES SÉANCES DU SÉNAT

établi par le Sénat dans sa séance du jeudi 25 novembre 1999 à la suite des conclusions de la conférence des présidents
Du jeudi 25 novembre 1999 au mardi 14 décembre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

Projet de loi de finances pour 2000, adopté par l'Assemblée nationale (n° 88, 1999-2000).
(Les règles et le calendrier de la discussion budgétaire figurent en annexe.)
En outre :
Mercredi 1er décembre 1999 :
A 15 heures :
1° Scrutin pour l'élection d'un juge suppléant à la Cour de justice de la République, en remplacement de M. Claude Saunier, devenu juge titulaire.
(Le scrutin à la majorité absolue des suffrages exprimés aura lieu dans la salle des conférences ; à la suite de la proclamation de l'élection, le juge élu sera appelé à prêter le serment prévu par la loi organique.)
2° Nomination d'un membre titulaire de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, en remplacement de M. Franck Sérusclat, qui a démissionné de son mandat de sénateur.
Jeudi 2 décembre 1999 :
A 15 heures :

Ordre du jour prioritaire

Nouvelle lecture, sous réserve de sa transmission, du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2000 (AN, n° 1943).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 1er décembre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ; à une heure trente la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe. L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mercredi 1er décembre 1999.)

Jeudi 9 décembre 1999 :

A 15 heures :
Questions d'actualité au Gouvernement ;
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Vendredi 10 décembre 1999 :

A 15 heures :

Ordre du jour prioritaire

Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, modifiant le code général des collectivités territoriales et relatif à la prise en compte du recensement général de population de 1999 pour la répartition des dotations de l'Etat aux collectivités locales (n° 56, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au jeudi 9 décembre 1999, à 16 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ; à une heure trente la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe. L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le jeudi 9 décembre 1999.)

Mercredi 15 décembre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et, éventuellement, le soir :
Nouvelle lecture, sous réserve de sa transmission, du projet de loi relatif à la réduction négociée du temps de travail (AN, n° 1889).
(La conférence des présidents a fixé : au mardi 14 décembre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ; à une heure trente la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe. L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 14 décembre 1999.)
Jeudi 16 décembre 1999 :

Ordre du jour réservé

A 9 h 30 :
1° Conclusions de la commission des lois sur la proposition de loi de M. Jean Faure visant à permettre aux communes d'exiger des intéressés le remboursement des frais de secours qu'elles ont engagés à l'occasion d'accidents consécutifs à la pratique d'une activité sportive et de loisir (n° 31, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 15 décembre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
2° Eventuellement, conclusions de la commission des lois sur :
- la proposition de loi de M. Jean-François Picheral et des membres du groupe socialiste et apparentés relative à l'attribution de la nationalité française à tout étranger engagé dans les armées françaises, qui a été blessé en mission, au cours ou à l'occasion d'un engagement opérationnel et qui en fait la demande (n° 74, 1999-2000) ;

- la proposition de loi de M. Michel Pelchat relative à l'attribution de la nationalité française à l'étranger qui a combattu dans une unité de l'armée française (n° 28, 1999-2000).

(La conférence des présidents a fixé au mercredi 15 décembre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
3° Eventuellement, conclusions de la commission des lois sur la proposition de loi de M. Nicolas About tendant à renforcer le dispositif pénal à l'encontre des associations ou groupements à caractère sectaire qui constituent, pour leurs agissements délictueux, un trouble à l'ordre public ou un péril majeur pour la personne humaine ou la sûreté de l'Etat (n° 79, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 15 décembre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
A 15 heures et, éventuellement, le soir :
4° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)
5° Suite de l'ordre du jour du matin.
6° Eventuellement, conclusions de la commission des affaires sociales sur :
- la proposition de loi de M. Jean Chérioux et plusieurs de ses collègues tendant à favoriser le développement de l'actionnariat salarié (n° 52, 1999-2000) ;

- la proposition de loi de M. Jean Arthuis et des membres du groupe de l'Union centriste relative au développement du partenariat social (n° 87, 1999-2000).

(La conférence des présidents a fixé au mercredi 15 décembre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
Lundi 20 décembre 1999 :

Ordre du jour prioritaire

A 10 heures, à 15 heures et le soir :
1° Conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi de finances pour 2000.
(La conférence des présidents a fixé au samedi 18 décembre 1999, à 16 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
2° Sous réserve de sa transmission, projet de loi de finances rectificative pour 1999 (AN, n° 1952).
(La conférence des présidents a fixé au samedi 18 décembre 1999, à 16 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)

Mardi 21 décembre 1999 :

A 16 heures et, éventuellement, le soir :
1° Dix-huit questions orales sans débat (l'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement) :
- n° 609 de M. Dominique Braye à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche (Application de la loi sur les animaux dangereux et errants) ;

- n° 623 de M. Bernard Fournier à Mme le garde des sceaux, ministre de la justice (Avenir des tribunaux de commerce) ;

- n° 629 de M. Jean Chérioux à M. le ministre des affaires étrangères (Situation au Timor-Oriental) ;

- n° 630 de M. Adrien Gouteyron à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Contrat de plan en Haute-Loire) ;

- n° 635 de M. François Marc à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche (Renouvellement de la flotte de pêche) ;

- n° 636 de M. René Marquès transmise à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement (Danger de la chasse au sanglier dans les Pyrénées-Orientales) ;

- n° 637 de M. Joseph Ostermann à M. le ministre de l'intérieur (Elargissement des missions du fonds de garantie contre les accidents de la circulation) ;

- n° 639 de M. Jack Ralite à Mme le ministre de la culture et de la communication (Développement de Radio France) ;

- n° 641 de M. Serge Franchis à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Entretien des ouvrages d'art de franchissement de canaux) ;

- n° 642 de M. Raymond Soucaret à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Suppression des postes de correspondants locaux des douanes et droits indirects) ;

- n° 646 de M. Jacques Pelletier à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale (Indemnisation pour les victimes de l'hépatite C) ;

- n° 648 de M. Claude Domeizel à M. le ministre de la défense (Nuisances sonores causées par l'entraînement des élèves de l'école de l'air de Salon-de-Provence) ;

- n° 649 de M. Jean-Claude Carle à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Coût des interventions des collectivités locales sur le domaine de l'Etat) ;

- n° 651 de M. Jean-Pierre Demerliat à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche (Prime compensatrice ovine) ;

- n° 652 de M. Fernand Demilly à M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie (Situation du lycée Henri-Potez à Méaulte [Somme]) ;

- n° 653 de M. Ivan Renar à Mme le ministre de la culture et de la communication (Concentrations dans la presse régionale) ;

- n° 654 de Mme Josette Durrieu à M. le ministre de l'intérieur (Financement des services départementaux d'incendie et de secours) ;

- n° 656 de M. Francis Grignon à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Contribution représentative du droit de bail sur les locations de chasse en Alsace-Moselle).

Ordre du jour prioritaire

2° Conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture de la proposition de loi portant diverses mesures relatives aux activités physiques et sportives.
(La conférence des présidents a fixé au lundi 20 décembre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
3° Conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi modifiant le code général des collectivités territoriales et relatif à la prise en compte du recensement général de population de 1999 pour la répartition des dotations de l'Etat aux collectivités locales.
(La conférence des présidents a fixé au lundi 20 décembre 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)

Mercredi 22 décembre 1999 :

A 15 heures et, éventuellement, le soir :

Ordre du jour prioritaire

Conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi de finances rectificative pour 1999.
(La conférence des présidents a fixé à l'ouverture de la discussion générale le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)

Rappel des règles et du calendrier de la discussion du projet de loi de finances pour 2000 (du jeudi 25 novembre 1999, à 16 heures, au mardi 14 décembre 1999)

1° Délais limites pour le dépôt des amendements :
La conférence des présidents a fixé les délais limites suivants pour le dépôt des amendements :
Jeudi 25 novembre 1999 :
A 12 heures, pour les amendements aux articles de la première partie du projet de loi ;
- la veille du jour prévu pour la discussion, à 17 heures, pour les amendements aux divers crédits budgétaires et aux articles rattachés ;

Vendredi 10 décembre 1999, à 16 heures, pour les amendements aux articles de la deuxième partie non rattachés à l'examen des crédits.
2° La répartition des temps de parole sera établie en fonction de la durée de chaque discussion, telle que celle-ci a été évaluée par la commission des finances (le temps de discussion des crédits, articles rattachés et amendements faisant, le cas échéant, l'objet d'une estimation et s'imputant sur le temps de parole à répartir).
Les temps de parole dont disposeront les rapporteurs des commissions et les groupes, ainsi que, le cas échéant, le président des commissions saisies pour avis, pour chacune des discussions prévues, sont fixés comme suit :
a) Les rapporteurs spéciaux de la commission des finances disposeront de :
- quinze minutes pour les budgets dont la durée prévue pour la discussion dépasse deux heures ;

- dix minutes pour les budgets dont la durée prévue pour la discussion est inférieure ou égale à deux heures ;

- cinq minutes pour certains fascicules budgétaires ou budgets annexes ;

b) Les rapporteurs pour avis disposeront de :
- dix minutes pour les budgets dont la durée prévue pour la discussion dépasse deux heures, ce temps étant réduit à cinq minutes pour les budgets sur lesquels trois avis ou plus sont présentés ;

- cinq minutes pour les budgets dont la durée prévue pour la discussion est inférieure ou égale à deux heures ;

c) Les groupes :
Le temps de parole des groupes sera réparti conformément aux règles suivantes :
- pour chaque discussion, il sera attribué un temps forfaitaire de dix minutes à chaque groupe et de cinq minutes à la réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe lorsque le temps global disponible sera au moins égal à une heure trente, le reliquat étant réparti entre eux proportionnellement à leurs effectifs ;

- lorsque le temps global disponible est inférieur à une heure trente, la répartition s'effectuera uniquement en proportion des effectifs. Toutefois, aucune attribution ne pourra être inférieure à cinq minutes.

Les résultats des calculs effectués conformément à ces règles seront communiqués aux présidents des groupes et des commissions.
Les interventions éventuelles des présidents des commissions saisies pour avis s'imputeront sur le temps de parole de leur groupe.
Par ailleurs, pour les explications de vote sur la première partie, il sera attribué un temps de dix minutes à chaque groupe et un temps de cinq minutes à la réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe ; pour les explications de vote sur l'ensemble du projet de loi de finances, le temps attribué à chaque groupe sera de dix minutes et celui attribué à la réunion administrative sera de cinq minutes.
Dans le cadre d'une journée de discussion, chaque groupe ou la réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe pourra demander le report du temps ou d'une partie du temps de parole qui lui est imparti pour un budget à la discussion d'un autre budget inscrit le même jour, en prévenant le service de la séance la veille avant 17 heures. Toutefois, cette faculté ne pourra pas être utilisée pour les attributions de temps de parole forfaitaires de cinq minutes affectées à la discussion de certains budgets et pour les attributions minimales de cinq minutes.
3° Les inscriptions de parole devront être communiquées au service de la séance pour les discussions portant sur les crédits de chaque ministère, la veille du jour prévu pour la discussion, avant 17 heures.
En outre, la durée d'intervention de chacun des orateurs devra être communiquée au service de la séance lors des inscriptions de parole.
En application de l'article 29 bis du règlement, l'ordre des interventions dans la discussion générale du projet de loi de finances et dans les principales discussions portant sur les crédits des différents ministères sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel il a été procédé au début de la session.

A N N E X E I

Calendrier de la discussion du projet de loi de finances pour 2000 adopté par la conférence des présidents du 2 novembre 1999

Discussion des articles et des crédits



DATE


DISPOSITIONS DU PROJET DE LOI

DURÉE PRÉVUE

Jeudi 25 novembre 1999
A 16 heures et le soir. Discussion générale 6 h 30

Nota. - Délai limite pour le dépôt des amendements aux articles de la première partie, à 12 heures.
Nota. - Questions d'actualité au Gouvernement, de 15 heures à 16 heures.

Vendredi 26 novembre 1999

A 9 h 30 . Discussion générale (suite et fin) 2 h 30

Nota. - La commission des finances se réunira à 15 heures pour l'examen des amendements aux articles de la première partie.

Lundi 29 novembre 1999

A 9 h 30, à 15 heures et le soir. Examen des articles de la première partie 11 heures

Mardi 30 novembre 1999
A 9 h 30, à 15 heures et le soir. Examen des articles de la première partie (suite) 11 heures

Mercredi 1er décembre 1999

A 9 h 30, à 15 heures et le soir.
Nota. - L'examen des crédits relatifs au ministère des affaires européennes interviendra à l'occasion de l'examen de l'article 35.


Examen de l'article 35 : évaluation du prélèvement opéré sur les recettes de l'Etat au titre de la participation de la France au budget des Communautés européennes Examen des articles de la première partie (suite et fin)



3 heures 8 heures
.
Eventuellement, seconde délibération sur la première partie.
Explications de vote sur l'ensemble de la première partie.
Scrutin public ordinaire de droit.

Jeudi 2 décembre 1999

A 9 h 30 et le soir.

A 9 h 30 :
Services du Premier ministre : I. - Services généraux

0 h 30
. II. - Secrétariat général de la défense nationale 0 h 30
. III. - Conseil économique et social 0 h 15
. IV. - Plan 0 h 30
. Budget annexe des Journaux officiels 0 h 10
. Fonction publique et réforme de l'Etat
1 h 30

.
A 15 heures : nouvelle lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2000.

.
Le soir :
Emploi et solidarité : III. - Ville
2 heures

Vendredi 3 décembre 1999

A 9 h 30, à 15 heures et le soir.

Equipement, transports et logement :
V. - Tourisme
I. - Services communs II. - Urbanisme et logement



1 h 30 3 h 30
.
III. - Transports :
1. Transports terrestres
2. Routes 3. Sécurité routière


3 h 30
.
4. Transport aérien et météorologie (+ article 70 quater ) Budget annexe de l'aviation civile
1 h 30
.
IV. - Mer :
- marine marchande (+ article 70 ter ) - ports maritimes

1 h 30

Samedi 4 décembre 1999

A 10 heures et à 15 heures.

Aménagement du territoire et environnement : I. - Aménagement du territoire

2 h 30
. II. - Environnement 3 heures

Lundi 6 décembre 1999

A 9 h 30, à 15 heures et le soir.

Emploi et solidarité : I. - Emploi (+ article 70)

4 heures
. II. - Santé et solidarité (+ article 70 bis ) 3 h 30
.
Education nationale, recherche et technologie : II. - Enseignement supérieur
2 h 30
. III. - Recherche et technologie 2 heures

Mardi 7 décembre 1999

A 10 h 30, à 15 heures et le soir. Charges communes (+ article 67) 2 heures
. Comptes spéciaux du Trésor (articles 44, 44 bis, 45 à 50) .
. Budget annexe des Monnaies et médailles 0 h 10
.

Economie, finances et industrie : I. - Economie, finances et industrie (et consommation) (+ article 68)

1 h 30
. II. - Industrie (et Poste) 3 heures
. III. - Petites et moyennes entreprises, commerce et artisanat (+ articles 69, 69 bis, 69 ter et 69 quater ) 2 heures
. Commerce extérieur 1 heure

Mercredi 8 décembre 1999

A 9 h 30, à 15 heures et le soir. Nota. - La commission des finances se réunira à 14 heures pour examiner les articles non rattachés de la deuxième partie.

Outre-mer (+ article 72) 4 heures
. Défense : 5 heures
.
- exposé d'ensemble et dépenses en capital (article 41).
- dépenses ordinaires (article 40). Jeunesse et sports
2 heures

Jeudi 9 décembre 1999

A 9 h 30, à 16 heures et le soir. Nota. - Questions d'actualité au Gouvernement, de 15 heures à 16 heures.

Agriculture et pêche (+ articles 64 A, 64 B, 64 C, 64 D, 64 et 64 bis ) 5 heures
. Budget annexe des prestations sociales agricoles 1 heure
. Affaires étrangères (et coopération) 5 heures

Vendredi 10 décembre 1999

A 10 h 30, à 15 heures et le soir. Nota. - Délai limite pour le dépôt des amendements aux articles non rattachés de la deuxième partie, à 16 heures.


A 10 h 30 :
Intérieur et décentralisation : Sécurité
2 h 30
. Décentralisation
2 h 30

.
En outre, à 15 heures : projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, modifiant le code général des collectivités territoriales et relatif à la prise en compte du recensement général de population de 1999 pour la répartition des dotations de l'Etat aux collectivités locales (n° 56, 1999-2000).


.
Education nationale, recherche et technologie : I. - Enseignement scolaire
4 heures

Samedi 11 décembre 1999

A 9 h 30, à 15 heures et le soir. Anciens combattants (+ articles 65, 66, 66 bis et 66 ter ) 2 h 30
. Culture 3 h 30
. Communication (crédits du Conseil supérieur de l'audiovisuel, d'aides à la presse et à l'audiovisuel inscrits au budget des services généraux du Premier ministre : articles 55 et 55 bis et lignes 39 et 40 de l'état E annexé à l'article 51) 3 heures

Dimanche 12 décembre 1999
A 15 heures.

Eventuellement, discussions reportées.

Lundi 13 décembre 1999

A 9 h 30. Budgets annexes de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre de la Libération 0 h 20
. Justice (+ article 71) 3 heures
A 16 heures et le soir. Articles de la deuxième partie non joints aux crédits 6 h 30

Nota. - La commission des finances se réunira à 14 heures pour examiner les amendements aux articles non rattachés de la deuxième partie.

Mardi 14 décembre 1999

A 10 heures, à 15 heures et le soir.

Suite et fin de la discussion des articles de la deuxième partie non joints aux crédits.
Eventuellement, seconde délibération.
Explications de vote.
Scrutin public à la tribune de droit.


A N N E X E I I
Questions orales sans débat
inscrites à l'ordre du jour du mardi 21 décembre 1999

N° 609. - M. Dominique Braye appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche au sujet des textes d'application de la loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants. Plus de six mois après la promulgation de cette loi, les décrets d'application ne sont toujours pas publiés, alors que la mise en pratique de cette loi était, il y a un an, présentée comme extrêmement urgente. On s'attendait donc à la publication rapide des décrets d'application. Seul un arrêté du 27 avril 1999, établissant la liste des types de chiens susceptibles d'être dangereux, a été publié, mais il comporte de nombreuses zones d'ombre, rendant son application hasardeuse. En conséquence, il souhaite savoir quand seront enfin pris par les services du ministère les décrets d'application de la loi n° 99-5 du 6 janvier 1999.
N° 623. - M. Bernard Fournier demande à Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, de bien vouloir lui indiquer quel est l'état de la réflexion du Gouvernement sur la question du devenir des tribunaux de commerce, notamment sur la question des greffes, mais aussi sur la réforme de la carte judiciaire. S'agissant des greffes, il la remercie de lui préciser si elle entend, compte tenu des réformes des tarifs télématiques, revenir sur le statut d'officier ministériel qui régit la profession. Sur le même sujet, il souhaite connaître l'état d'avancement des travaux de la commission tarifaire qu'elle a annoncée en février 1998. Concernant la réforme de la carte judiciaire, le décret du 30 juillet 1999 a annoncé la suppression de 36 des 227 tribunaux de commerce dans le ressort de 8 cours d'appel. Si chacun s'accorde sur la nécessité d'une réorganisation du paysage des juridictions consulaires, il lui demande de lui confirmer que la concertation avec les professionnels et les élus locaux est à la base de sa réflexion sur les suppressions de tribunaux et, subsidiairement, il souhaite connaître l'avis de la chancellerie relativement au maintien du tribunal de grande instance de Montbrison dans la Loire, qui, actuellement, fait office de tribunal de commerce.
N° 629. - M. Jean Chérioux se propose d'interroger M. le ministre des affaires étrangères sur la situation au Timor-Oriental. Il souhaite, en particulier, connaître l'aide qu'apporte la France à ce pays et les conséquences juridiques qu'elle a tirées de l'accession de ce nouvel Etat à l'indépendance.
N° 630. - M. Adrien Gouteyron attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les très graves conséquences pour le département de la Haute-Loire du contrat de plan à venir dans l'hypothèse où l'Etat s'en tiendrait à l'enveloppe annoncée de 875 millions de francs pour sept ans. Il lui rappelle que pour le précédent contrat, une enveloppe de 1,350 milliard de francs avait été prévue. Il tient également à lui rappeler que l'enveloppe annoncée ne permettra pas la réalisation d'opérations routières absolument indispensables : raccordement de Brioude à l'A 75, contournement du Puy-en-Velay, travaux entre Yssingeaux et le Puy-en-Velay... Il lui demande donc si l'Etat envisage d'abonder ou non l'enveloppe annoncée.
N° 635. - M. François Marc souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les critères retenus pour le dispositif de renouvellement de la flotte de pêche. Par circulaire du 25 septembre 1999, il a annoncé la délivrance d'une enveloppe nationale de 5 000 kW (dont 2 010 kW pour la région Bretagne), afin de permettre des opérations de renouvellement de navires, à puissance équivalente au sein de la flotte de pêche. Les demandes effectuées en ce sens en Bretagne, excédant l'enveloppe attribuée, ont fait l'objet d'un classement par la commission régionale de modernisation et de développement de la flotte de pêche artisanale et des cultures marines (COREMODE). Au nombre des dossiers examinés figurent les cas des bateaux à vocation mixte de « goémonier-coquiller ». Or, en application du décret du 8 janvier 1993 et en particulier de son article 7, un navire exerçant exclusivement l'activité de goémonier ne nécessite pas de permis de mise en exploitation. Par contre, un navire polyvalent, ayant une activité complémentaire contingentée, doit obtenir ce permis. Dans ce cas, c'est la puissance globale du navire et non celle utilisée effectivement pour les activités contingentées qui est retenue pour son octroi. Il va de soi que, dans un souci d'efficacité maximale, la COREMODE est naturellement tentée d'écarter les dossiers des coquillers si fortement handicapants pour l'enveloppe globale de kilowatts à répartir, puisque l'activité de pêche ne représente qu'une période de trois à quatre mois par an, le reste du temps étant consacré au goémon. Le problème ainsi soulevé crée une situation inéquitable pour les activités plurielles. Il risque hélas de se reproduire à chaque COREMODE si un biais n'est pas trouvé pour assurer une prise en considération de l'activité de pêche contingentée, et d'elle seule, dans le dispositif de renouvellement de la flotte. Par conséquent, il serait intéressant d'envisager, dans le cadre de ce dispositif, que la puissance des navires ne soit prise en compte qu'au prorata de l'activité de pêche effectivement contingentée. Cette modification de la réglementation se traduirait en outre par une réduction de la puissance de la flotte prise en compte dans le cadre plus général des plans d'orientation pluriannuels, en harmonie avec les dispositions européennes.
N° 636. - M. René Marquès attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur le grave danger que représente, dans le département des Pyrénées-Orientales, la chasse au gros gibier que constitue le sanglier. Le sanglier, espèce très prolifique depuis l'introduction des laies espagnoles, suite à la peste porcine des années passées, a proliféré d'une façon considérable, à telle enseigne que, malgré la destruction de plusieurs milliers d'unités chaque année, les dégâts provoqués, au niveau agricole et au niveau des biens, sont considérables. C'est la raison pour laquelle, trois à quatre jours par semaine, des battues mobilisant plusieurs dizaines de chasseurs par équipe ont lieu dans les forêts du département des Pyrénées-Orientales. Le danger de ces battues est constitué par le fait que les chasseurs, constituant chaque équipe, sont amenés à utiliser des projectiles à balles, et non plus à chevrotine comme antérieurement, cela ayant été décidé par le législateur. Antérieurement, une distance de 150 mètres était considérée comme obligatoire entre les lieux de chasse et les sites bâtis, la portée des projectiles à plomb étant très limitée (environ 100 mètres). Il n'en est plus de même aujourd'hui, depuis l'utilisation des balles, d'autant plus que les chasseurs ont acquis des carabines à canon rayé dont la portée des projectiles atteint plus de 2 000 mètres. Chaque jour de chasse, des accidents et des incidents se produisent en raison des dangers représentés par la distance parcourue par les balles et, dans une année cynégétique, plusieurs morts sont à déplorer soit parmi les chasseurs, soit parmi les promeneurs. Actuellement, la crainte existe au niveau des populations sédentaires ou périodiques des contreforts pyrénéens, ainsi que des promeneurs ou ramasseurs de champignons, en raison de l'utilisation des projectiles à balles. Pour éviter tout nouvel accident et pour rassurer les populations, il lui demande s'il compte revoir cette législation pour exiger une distance minimale de 1 000 mètres entre les lieux de tir et les habitations. - Question transmise à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement.
N° 637. - M. Joseph Ostermann attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les charges croissantes supportées par les collectivités locales en matière de services d'incendie et de secours. La loi n° 96-369 du 3 mai 1996 relative à la départementalisation des services d'incendie et de secours prévoit le transfert à l'échelon départemental de tous les moyens humains et matériels affectés à ces services. Les collectivités locales doivent ainsi faire face à un alourdissement des charges qui leur incombent du fait de la conjonction de trois facteurs principaux : le coût lié à la mise en place des nouvelles structures départementales, le rattrapage des disparités de moyens entre communes et, enfin, un accroissement des interventions sur accidents de la route ; accroissement dû à l'augmentation constante du nombre de véhicules à moteur en circulation et exigeant une plus grande disponibilité des sapeurs-pompiers ainsi que l'acquisition de matériel de plus en plus spécialisé et sophistiqué. Ainsi, afin de permettre aux collectivités locales d'assurer leurs missions dans de bonnes conditions et d'alléger le poids de ces charges, il lui demande s'il ne serait pas envisageable d'élargir les missions du fonds de garantie contre les accidents de la circulation afin de prévoir le versement d'indemnités aux services d'incendie et de secours en fonction du nombre de leurs interventions lors d'accidents de la route et en fonction du nombre de sapeurs-pompiers présents dans chacun des départements. Ce fonds, prévu à l'article L. 421-1 du code de assurances, est alimenté, notamment, par les contributions des entreprises d'assurance et des assurés assises sur les primes et cotisations perçues ou versées. Une telle mesure ne grèverait nullement le budget de ce fonds dont la mission initiale d'indemnisation des victimes d'accidents dont l'auteur n'est pas assuré perd de son acuité du fait du renforcement de la législation et des contrôles en matière d'obligation de souscription d'une assurance auto.
N° 639. - M. Jack Ralite attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur le développement de Radio France, à l'heure des technologies du numérique. Aussi, il lui demande quelles mesures budgétaires elle entend prendre pour développer le réseau national et local de Radio France.
N° 641. - M. Serge Franchis attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le problème de domanialité que posent les ouvrages de franchissement des canaux. Depuis que VNF (Voies navigables de France) ne participe plus financièrement à la réparation ou à la reconstruction des ponts, sauf cas particuliers, certains de ces ouvrages présentent un état d'entretien alarmant. En effet, la jurisprudence établit que les ponts appartiennent au même domaine public que la voie portée et non à celui de la voie franchie. Cependant, il était, jusqu'ici, de pratique courante de réserver au gestionnaire de la voie routière la charge de l'entretien de la chaussée, censée préexistante au canal, à l'exclusion de l'entretien de la superstructure des ponts, partie du domaine public fluvial. Aucun transfert de domanialité n'ayant été opéré par la loi, les collectivités territoriales devraient demeurer exonérées de l'obligation d'entretien de ces ouvrages. Il lui demande s'il partage cette manière de voir et s'il envisage d'intervenir incessamment à ce sujet qui fait d'ailleurs l'objet d'une réflexion confiée au conseil général des ponts et chaussées.
N° 642. - M. Raymond Soucaret attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la disparition des postes de correspondants locaux des douanes et des droits indirects et sur ses conséquences financières. La tenue du poste de correspondant local est généralement une charge d'emploi imposée par l'administration au titre de l'exercice principal de débitant de tabacs. C'est également une activité complémentaire à la tenue de librairie-journaux ou encore de débits de boissons. Ces recettes locales forment un maillage essentiel pour la présence de l'administration sur l'ensemble du territoire. Alors qu'une majorité des correspondants locaux ont un faible niveau d'activité, et qu'un certain nombre d'entre eux ont été affectés par la suppression des titres de mouvement sur les céréales, face à un faible niveau d'activité, il leur est proposé une aide pécuniaire à la cessation d'activité. Cette aide a un coût non négligeable, voire démesuré. Aussi, il lui demande les raisons de cette politique de suppression des correspondants locaux très coûteuse, ainsi que la suppression de cette dernière.
N° 646. - M. Jacques Pelletier appelle l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la situation des victimes de l'hépatite C contractée lors de transfusions sanguines. Il lui indique le cas malheureux d'une personne de son département qui, ayant subi plusieurs transfusions en 1986 suite à un accident de la circulation, a découvert en 1990, à l'occasion d'une intervention chirurgicale, qu'elle était porteuse du virus de l'hépatite C. Selon les experts qui se sont penchés sur le dossier, il ne peut y avoir d'autre cause de contamination que la transfusion. C'est pourquoi, il lui demande si, comme pour les victimes du sida et selon l'avis du Conseil d'Etat, une indemnisation des victimes de l'hépatite C contractée lors d'une transfusion sanguine est prévue.
N° 648. - M. Claude Domeizel rappelle à M. le ministre de la défense les nombreuses actions menées pour alerter son ministère sur les nuisances sonores occasionnées par les avions Tucano de l'école de l'air de Salon. Les élus et les habitants des quatre départements concernés se mobilisent régulièrement sans qu'aucune réponse satisfaisante leur soit apportée. Ces avions, qui décollent plusieurs fois par semaine de Salon pour différents exercices (survols à basse altitude, voltige), engendrent des nuisances sonores dépassant notablement les seuils admis par le code de la santé publique. Les tentatives d'amélioration telles que l'étalement des exercices dans l'espace et dans le temps, n'ont pas donné satisfaction. Les nuisances persistent et continuent à dégrader les conditions de vie des habitants et à mettre en danger la vocation touristique de ces régions. Aussi, il lui demande quels moyens pourraient être mis en oeuvre dès à présent pour que cesse définitivement une situation qui perdure et affecte gravement toute une région.
N° 649. - M. Jean-Claude Carle appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les conditions de prise en charge par les collectivités territoriales de travaux se déroulant sur le domaine de l'Etat. En raison du désengagement de l'Etat, et, souvent devant l'urgence des situations, les communes et départements sont amenés à se substituer à l'Etat et à prendre à leur charge des travaux routiers dont la responsabilité lui incombe. Les collectivités assurent la maîtrise d'ouvrage, mais la maîtrise d'oeuvre reste de la compétence des directions départementales de l'équipement, ces dernières facturant au prix fort leurs prestations. Ces opérations, selon une réponse récente fournie par la préfecture de Haute-Savoie sur un cas précis, à savoir la réalisation de giratoires sur la RN 201, sont réputées non éligibles au fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée, la préfecture arguant que ces travaux ont été réalisés sur des biens n'entrant pas dans le patrimoine des collectivités. En effet, l'article 54 de la loi de finances pour 1977 n° 76-1232 du 29 décembre 1976, modifié par la loi n° 88-1149 du 29 décembre 1988, exclut du bénéfice du FCTVA les dépenses d'investissement qui ne sont pas effectuées sur des biens destinés à être incorporés dans le patrimoine des collectivités locales. L'article 1er du décret n° 89-645 du 6 septembre 1989 confirme ce principe général. Cette situation paraît douteuse et, finalement, scandaleuse à un double titre : d'une part, est-il normal que les collectivités territoriales aient à se substituer à l'Etat pour la réalisation de travaux sur son domaine ? D'autre part, comment accepter ce qu'il faut bien appeler un véritable « racket », à savoir la non-éligibilité, au FCTVA, de ces travaux, travaux dont il tire profit sans vergogne, d'une part, en encaissant la TVA y afférente, d'autre part en facturant des honoraires au titre de la maîtrise d'oeuvre ? Ces travaux sont normalement à la charge de l'Etat. Il lui rappelle que les nombreux élus locaux, de tous bords, attendent une réponse précise. Il lui demande s'il va mettre fin à cette situation totalement anormale, notamment en rendant éligibles au FCTVA les dépenses sur les infrastructures routières d'Etat réalisées par les collectivités territoriales.
N° 651. - M. Jean-Pierre Demerliat attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur l'avenir de la production ovine et plus particulièrement sur les inquiétudes des éleveurs ovins du département de la Haute-Vienne. L'année 1999 aura été marquée par une baisse des cours pour les éleveurs ovins et la prime compensatrice ovine (PCO) s'avère insuffisante pour rattraper la perte de revenus enregistrée. En Haute-Vienne, où le nombre d'exploitants ovins est évalué à 2 800 pour un troupeau de 460 000 brebis, l'inquiétude des éleveurs est donc grande. La réforme du calcul de la PCO envisagée par la Commission européenne ne fait qu'accroître leurs craintes, car la mise en place d'une prime forfaitaire ne permettrait pas de compenser une chute des cours. Il lui demande donc si des moyens supplémentaires ne pourraient pas être dégagés pour compenser les pertes subies, d'une part, et de bien vouloir tout mettre en oeuvre pour garantir un montant de PCO permettant de faire face aux aléas du marché dans le cadre de la modification éventuelle du mode de calcul de cette prime, d'autre part.
N° 652. - M. Fernand Demilly attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la situation du lycée professionnel Henry-Potez de l'Aerospatiale à Méaulte dans la Somme. Le carnet de commandes d'Airbus n'a jamais été aussi bien garni et la quantité d'avions à livrer assure du travail pour plusieurs années d'autant que l'association récente Aerospatiale-Matra avec Dasa constitue un nouvel atout considérable. Dans ces circonstances, il est indispensable d'amplifier la formation des professionnels de l'Aeronautique. Or, depuis trois ans, le lycée professionnel de l'Aérospatiale, à Méaulte dans la Somme, est prêt à développer ses possibilités d'accueil et de formations dans le cadre d'un contrat d'association. Cette demande n'a pu aboutir lors des rentrées de 1996, de 1997 et de 1998 en raison de l'insuffisante dotation destinée à l'académie d'Amiens. En conséquence, il lui demande si l'on peut espérer que les moyens nécessaires seront attribués à ce projet pour la prochaine rentrée.
N° 653. - M. Ivan Renar attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur les conséquences des phénomènes de concentration en cours dans la presse écrite et notamment dans la presse quotidienne régionale. Il lui demande quelle peut être l'intervention de l'Etat afin de garantir la liberté de la presse, le pluralisme de l'information et des rédactions ?
N° 654. - Mme Josette Durrieu attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la croissance des budgets des services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) correspondant aux besoins de ressources nouvelles induits par la départementalisation (intégration départementale et harmonisation inéluctable des différents régimes de travail, application du nouveau régime indemnitaire des sapeurs-pompiers volontaires...) et qui pèse très lourdement sur les collectivités territoriales. Les conséquences de la loi n° 96-370 du 3 mai 1996 ne semblent pas avoir été, à l'époque, correctement évaluées. Pour illustrer ces difficultés, dans les Hautes-Pyrénées, l'effort produit par les collectivités locales s'élèvera à 8 millions de francs, soit une augmentation de la participation de 13 % au budget des services d'incendie pour l'exercice 2000. En l'absence de prise en compte de ces difficultés et d'un engagement significatif de l'Etat, les élus locaux, très fortement impliqués dans le fonctionnement des SDIS, s'inquiètent du bon fonctionnement à venir de ce service vital à la sécurité. En conséquence, elle lui demande quelles sont les mesures d'affectation de ressources nouvelles au financement de cette réforme qui peuvent être rapidement concrétisées afin d'alléger les charges de plus en plus lourdes qui incombent aujourd'hui aux collectivités locales ?
N° 656. - M. Francis Grignon attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les conséquences de l'article 12 de la loi de finances rectificative pour 1998 (n° 98-1267 du 30 décembre 1998) remplaçant les droits d'enregistrement à la charge des locataires par une contribution annuelle représentative du droit de bail à la charge quant à elle des bailleurs. Alors que le droit de bail était traditionnellement payé directement par le locataire de la chasse, la commune doit désormais acquitter la nouvelle contribution puis la récupérer auprès du locataire. Cette mesure soulève un certain nombre de difficultés dans le cas des locations de chasse par les communes d'Alsace et de Moselle. En effet, ces dispositions ne trouvent pas une application satisfaisante du fait des dispositions particulières du droit local, car les communes d'Alsace et de Moselle gèrent la chasse pour le compte des propriétaires fonciers. De plus, ces nouvelles dispositions créent un échelon supplémentaire dans la perception de la contribution, ce qui a pour effet de transférer la responsabilité de la déclaration et du paiement de la contribution à la commune. Ainsi, la mise en oeuvre de cette contribution impose aux communes des procédures supplémentaires ce qui ne va pas dans le sens d'une simplification administrative. Il lui demande donc s'il ne serait pas envisageable de revenir à la situation antérieure d'un droit payé directement par les locataires de la chasse. Le Directeur du service du compte rendu intégral, DOMINIQUE PLANCHON