État civil :
Né le 3 mars 1800
Décédé le 12 juin 1856
Profession :
Avocat
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 19 juin 1854
Fin de mandat le 12 juin 1856

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

DAVIEL (ALFRED), ministre, sénateur du Second Empire, né à Évreux (Eure), le 3 mars 1800, mort à Paris le 12 juin 1856, était le petit-neveu du célèbre oculiste Jacques Daviel (1696-1762). Après avoir suivi les cours de l'École de droit de Paris, il alla exercer à Rouen la profession d'avocat. Devenu bâtonnier de son ordre, il se signala, en outre, par l'opposition constante qu'il fit au gouvernement de la Restauration. Aussi le gouvernement de juillet le nomma-t-il (août 1830) premier avocat général à la cour royale de Rouen ; mais il ne conserva ce poste que jusqu'en 1833, et donna sa démission pour protester contre la révocation de deux de ses amis et collègues, entrés en même temps que lui dans le ministère public. Il reprit alors sa place au barreau de Rouen, et se chargea plusieurs fois de la défense d'écrivains politiques appartenant à l'opinion républicaine : il se défendit d'ailleurs, dans un plaidoyer imprimé en 1836, de partager lui-même cette opinion. Le gouvernement présidentiel de L.-N. Bonaparte donna à M. Alfred Daviel un rapide avancement. Il le réintégra d'abord (février 1850) dans la magistrature, en qualité de procureur général à la cour de Rouen, et, en novembre, l'appela à remplir les fonctions de ministre de la justice. Mais il ne fit que passer au pouvoir, et sans y avoir marqué sa présence par aucun acte politique important, il le quitta au bout de quelques semaines, pour reprendre son poste de procureur général. Partisan du gouvernement impérial,

M. Daviel fut nommé sénateur le 19 juin 1854. Il reçut, la même année, le titre de premier président honoraire de la cour de Rouen, et s'associa jusqu'à sa mort (1856), dans la Chambre haute, à tous les votes des impérialistes. M. Daviel faisait partie, en outre, du conseil municipal de Rouen et du conseil général de la Seine-Inférieure. Il a laissé plusieurs ouvrages de jurisprudence : Examen de l'ordonnance du 20 novembre 1822, concernant l'ordre des avocats (1822); Traité de la législation et de la pratique des cours d'eau; Lettre sur la liberté individuelle dans l'ancien droit normand, etc., ainsi que divers travaux insérés dans des revues spéciales sur des matières de droit.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Alfred DAVIEL

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