État civil :
Né le 10 janvier 1804
Décédé le 20 juin 1872
Profession :
Maréchal de France
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 15 août 1859
Fin de mandat le 4 septembre 1870

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

FOREY (ÉLIE-FRÉDÉRIC), sénateur du Second Empire, né Paris le 10 janvier 1804, mort à Paris le 20 juin 1872, fit ses études au collège de Dijon, fut admis à l'École de Saint-Cyr en 1822, en sortit (1824) pour devenir bientôt officier instructeur au 2e léger, et prit part, en 1830, à l'expédition d'Alger. De retour en France, il était en garnison dans les Pyrénées (1835), lorsqu'il fut nommé capitaine. Chef de bataillon en 1840, il retourna en Afrique, où il fit quatre campagnes et gagna le grade de colonel (4 novembre 1844). Ses relations avec Cavaignac lui valurent en 1848 d'être promu général de brigade. Il se rallia ensuite à la politique de L.-N. Bonaparte, compta, au 2 décembre 1851, parmi les agents les plus dévoués du coup d'État, et fut nommé (1852) général de division et commandeur de la Légion d'honneur. Lors de la guerre de Crimée (1854), le général Forey fut mis à la tête, de la division de réserve de l'armée d'Orient ; il exerça quelque temps par intérim le commandement en chef devant Sébastopol, puis, rappelé sur sa demande, fut mis à la tête de la division d'Oran (1855). En 1857, il devint commandant de la première division de l'armée de Paris. Appelé à faire partie de la première division de l'armée des Alpes pendant la guerre d'Italie, il rencontra le premier les Autrichiens à Montebello, le 20 mai 1859 : le combat meurtrier qu'il leur livra les força à battre en retraite. Il fut fait, avant la fin de la campagne, grand-croix de la Légion d'honneur, puis sénateur (16 août 1859). Trois ans plus tard, à la suite de l'échec éprouvé devant Puebla par le général Lorencez (le 5 mai 1862), le général Forey se vit chargé d'aller prendre au Mexique le commandement du corps expéditionnaire français. Pourvu en même temps du titre de ministre plénipotentiaire, et confident des secrètes intentions de Napoléon III, il commença, dès son débarquement à la Vera Cruz, le 7 septembre, par annoncer dans une proclamation que le peuple mexicain allait être appelé à choisir en toute liberté le gouvernement qui lui semblerait préférable ; ce qui ne l'empêcha pas de mettre sous séquestre les biens des Mexicains soupçonnés d'hostilité à notre intervention, et de poursuivre les opérations militaires : :il s'empara de Puebla après une vive résistance le 17 mai 1863, et, par une série de succès rapides, qui le conduisirent à Mexico (10 juillet), gagna, le 2 juillet, le bâton de maréchal de France. Après avoir formé, pour gouverner provisoirement le Mexique, un triumvirat indigène composé d'Almonte, de l'archevêque de Mexico et du général Palas, M. Forey remit sou commandement au général Bazaine, le 1er octobre, et s'embarqua pour la France, où il fut nommé commandant du 2e corps d'armée (décembre 1863). Il ne cessa point, d'ailleurs, de s'intéresser aux opérations du gouvernement impérial dans le Mexique, et, le 10 février 1866, il dissipa, à la tribune du Sénat, les dernières illusions des amis de Maximilien, en déclarant que pour assurer le maintien du régime établi par nos troupes, il faudrait consentir à de nouveaux et considérables sacrifices d'hommes et d'argent. En 1867, le maréchal Forey commanda le camp de Châlons. Depuis lors, l'état de sa santé lui ayant interdit tout service actif, il resta étranger il la campagne de 1870-71, et mourut en 1872, à Paris.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Élie-Frédéric FOREY

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