État civil :
Né le 1er mai 1792
Décédé le 22 décembre 1866
Profession :
Cardinal
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 26 janvier 1852
Fin de mandat le 22 décembre 1866

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

GOUSSET (THOMAS-MARIE-JOSEPH), sénateur du Second Empire, né à Montigny-lez- Cherlieu (Haute-Saône) le 1er mai 1792, mort à Reims (Marne) le 22 décembre 1866, fils d'un cultivateur, cultiva lui-même la terre, et ne commença ses études qu'à l'âge de dix-sept ans, à l'école communale d'Amance, près de Vesoul. Puis il entra dans les ordres et fut reçu prêtre à 25 ans. Vicaire à Lure, il fut presque aussitôt choisi par l'archevêque de Besançon pour professer la théologie morale au grand séminaire; il occupa ce poste pendant dix-sept années et y acquit la réputation d'un casuiste consommé. Auteur de nombreux ouvrages d'enseignement religieux : Doctrine de l'Église sur le prêt à intérêt (1825); le Code civil commenté dans ses rapports avec la théologie morale (1827); la justification de la théologie du P. Liguori (1829).il composa encore deux importants traités de théologie, l'un sur la partie morale, avec un répertoire des cas de conscience (1844), l'autre sur la partie dogmatique (1848), et réédita, avec des notes et des dissertations, le Dictionnaire théologique de Bergier.

M. Gousset quitta le professorat pour devenir évêque de Périgueux le 6 octobre 1835, après avoir été nommé, depuis 1830, vicaire général de Besançon. En 1831, il prit la défense de la « liberté de l'enseignement », dans des Observations qu'il présenta à Villemain, et où il soutenait les prétentions de l'épiscopat au droit d'organiser les écoles ecclésiastiques, Le 26 mai 1840, nommé à l'archevêché de Reims vacant par la mort de M. de Latil, il fut créé cardinal le 30 septembre 1850, entra de droit à ce titre de droit au Sénat de l'Empire, le 26 janvier 1852, et cessa à la même époque de faire partie du conseil supérieur de l'instruction publique. M. Gousset fut un des membres les plus zélés du parti catholique dans le Sénat impérial. Il avait adopté les idées de l'abbé Gaume sur l'exclusion des auteurs classiques de l'enseignement, au moins jusqu'à la quatrième. Membre de l'académie de Besançon et du comité historique des arts et des monuments; commandeur de la Légion d'honneur du 16 juin 1856.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Thomas-Marie-Joseph GOUSSET

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