État civil :
Né le 28 décembre 1795
Décédé le 29 décembre 1862
Profession :
Cardinal
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 7 mars 1853
Fin de mandat le 29 décembre 1862

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

MORLOT (FRANÇOIS-NICOLAS-MADELEINE), sénateur du Second Empire, né à Langres (Haute-Marne) le 28 décembre 1795, mort à Paris le 29 décembre 1862, appartenait à une famille d'ouvriers. Ses études terminées au collège de Langres, il alla faire sa théologie au grand séminaire de Dijon, et fut quelque temps précepteur chez M. de Saint-Seine, n'ayant pas encore l'âge requis pour la prêtrise. Ordonné prêtre, il devint vicaire de la cathédrale de Dijon, chanoine honoraire (1825), vicaire général (1839) chanoine titulaire (1833), et ne tarda pas à devenir grand vicaire du diocèse de Dijon. Il se montra très attaché à la branche aînée des Bourbons et se signala, après 1830, par une très vive opposition au nouvel évêque de Dijon,

M. Rey, nommé par le gouvernement de Louis-Philippe, qui mit fin à ce conflit en privant M. Morlot de ses fonctions. Simple chanoine, celui-ci continua son opposition, à laquelle e parti légitimiste et certains journaux, tels que l'Ami de la religion, firent un accueil empressé, publia, sous le titre de Remontrance, une critique sévère des actes de l'évêque, et obligea le prélat attaqué à donner sa démission (1837). Deux ans plus tard, M. Morlot, réconcilié avec le pouvoir, fut nommé évêque d'Orléans (18 août 1839). Il fut décoré à l'occasion du baptême du comte de Paris et fut appelé à l'archevêché de Tours le 28 juin 1842. Créé cardinal le 7 mars 1853, il entra de droit au Sénat impérial où il soutint de ses votes à la fois le gouvernement de Napoléon III et les intérêts de la papauté. Le 24 janvier 1857, Mgr Morlot devint, après une vive résistance de sa part, archevêque de Paris, en remplacement de Mgr Sibour. La même année, il fut nommé grand aumônier de l'Empereur et primicier de Saint-Denis. Membre du conseil privé (1858), grand officier de la Légion d'honneur (14 août 1861), il mourut à Paris en 1862. On a de lui, outre ses Mandements et Circulaires, une Explication de la Doctrine chrétienne, une édition des Heures choisies de la marquise d'Andelarre, un Mémoire sur un autel votif, présenté à l'Académie de Dijon, etc.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de François-Nicolas-Madeleine MORLOT

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