État civil :
Né le 17 janvier 1784
Décédé le 13 octobre 1863
Profession :
Maréchal de France
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 26 janvier 1852
Fin de mandat le 13 octobre 1863

Chambre des Pairs du 11 octobre 1832 au 24 février 1848
Assemblée nationale du 7 janvier 1849 au 26 mai 1849
Assemblée nationale du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

ORNANO (PHILIPPE-ANTOINE, COMTE D'), pair de France, représentant en 1849 et sénateur au Second Empire, né à Ajaccio (Corse) le 17 janvier 1784, mort à Paris le 13 octobre 1863, « fils de Louis Ornano et de la dame Isabelle Bonaparte », entra au service à 16 ans, en qualité de sous-lieutenant au 9e dragons, fit les campagnes de Marengo et du Tyrol, et fut attaché à l'expédition de Saint-Domingue comme aide-de-camp du général Leclerc dont il ramena les restes en France. A son retour, il fut nommé capitaine dans l'état-major de Berthier ministre de la Guerre, puis commandant du bataillon des chasseurs Corses ; il fit la campagne de 1805, où il se distingua à Austerlitz, celle de 1806, où il prit une part glorieuse à la bataille d'Iéna et a la prise de Lubeck, et gagna la croix d'officier de la Légion d'honneur et le grade de colonel. Comte de l'empire le 22 novembre 1808, il fut mis à la tête du 25e dragons, fit la campagne de Pologne, et passa ensuite à l'armée d'Espagne, sous les ordres de Ney, où il se signala au passage de la Novia (26 juin 1809), au combat d'Alba-de-Tormès, au siège de Ciudad-Rodrigo et à la bataille de Puentès de Onôro (5 mai 1811), où il fut nommé général de brigade. Rappelé à la grande armée au moment de la rupture avec la Russie, il commanda, la cavalerie légère du 4e corps, fut un des premiers à franchir le Niémen en juin 1812, combattit brillamment à Mohiloff et à Ostrowno, et fut fait général de division le 8 septembre 1812, deux jours avant la bataille de la Moskowa où sa contre-attaque, à la tête de 30 escadrons de cavalerie contre les Cosaques de Platow, décida en partie de la victoire ; grièvement blessé à Krasnoë, il ne dut la vie qu'à la bienveillance de l'empereur qui lui donna une place dans sa voiture. Commandant des dragons de l'Impératrice le 21 janvier 1813, il fut mis, après la mort de Bessières, à la tête de la cavalerie de la garde impériale et assista à Dresde, à Leipzig, et à Hanau. En 1814, à la tête de la garde, il participa à la défense de Paris, A la première Restauration, il conserva le commandement du corps royal de dragons, fut nommé chevalier de Saint-Louis, mais ne put assister à Waterloo, eu raison d'une blessure reçue des le début de la campagne de Belgique. Arrêté à la seconde Restauration, conduit à l'Abbaye, compromis dans le procès du maréchal Ney, il fut exilé en Belgique, d'où il ne revint qu'en 1818. En 1828, il fut nommé inspecteur de cavalerie, président du jury d'admission à Saint-Cyr en 1829, et, rallié au gouvernement issu de la révolution de 1830, passa lieutenant général, commandant de la 4e division militaire (Tours), et pair de France le 11 octobre 1832. Révoqué en 1848, il refusa le commandement de la 14e division militaire, et fut élu, le 7 janvier 1849, représentant de l'Indre-et-Loire à l'Assemblée constituante, en remplacement de M. César Bacot démissionnaire, par 17,771 voix (33,003 votants, 90,406 inscrits. 11 vota pour l'interdiction des clubs, pour l'expédition de Rome, et contre la demande de mise en accusation du président et des ministres. Dévoué à la poli tique du prince Louis-Napoléon, il fut réélu, le 13 mai 1849, par le même département, à l'Assemblée législative, le 1er sur 6, par 36,008 voix (61,973 votants, 92,573 inscrits). Grand-croix de la Légion d'honneur le 9 août 1850, membre de la Commission consultative après le 2 décembre, sénateur le 26 janvier 1852, grand chancelier de la Légion d'honneur le 13 août suivant, gouverneur de l'hôtel des Invalides le 24 mars 1853, il fut élevé à la dignité de maréchal de France le 2 avril 1861, comme premier et plus ancien divisionnaire de l'armée, à l'occasion de la translation des cendres de Napoléon 1er de la chapelle Saint-Jérôme sous le dôme des Invalides. Il avait épousé, en 1816, la comtesse Marie Leczinska, veuve du comte Colonna Waleski, et mère de

M. Waleski (Voy. ce nom).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Philippe-Antoine ORNANO

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