État civil :
Né le 22 juillet 1772
Décédé le 8 juin 1856
Profession :
Lieutenant-général
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 27 mars 1852
Fin de mandat le 8 juin 1856

Chambre des Pairs du 3 octobre 1837 au 24 février 1848

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

PETIT (JEAN-MARTIN, BARON), pair de France, sénateur du Second Empire, né à Paris le 22 juillet 1772, mort à Paris le 8 juin 1856, s'engagea comme volontaire en 1792, et fit avec Bonaparte la campagne d'Italie et l'expédition d'Égypte où il fut blessé à la prise du Caire et à la seconde bataille d'Aboukir. Chef de bataillon en 1801 et membre de la Légion d'honneur à la création de l'ordre, colonel du 67e de ligne en 1808, il prit part à toutes les guerres de l'empire, et se distingua particulièrement à Iéna, en Portugal et à Wagram où il fut de nouveau blessé. Créé baron de l'empire le 11 juin 1810, général de brigade de la garde impériale le 23 juin 1813, et commandeur de la Légion d'honneur le 26 février 1814, après l'affaire de Montereau et la prise de Troyes, ce fut lui qui, le 20 avril 1814, commandant des grenadiers de la garde, reçut la dernière accolade de Napoléon aux adieux de Fontainebleau. Le général Petit prêta serment à Louis XVIII qui le nomma chevalier de Saint-Louis. Mais, au retour de l'île d'Elbe, le 20 mars 1815, il se hâta de rejoindre l'empereur qui le promut général de division et le rappela au commandement des grenadiers de la garde. A Waterloo, quand les Anglais furent maîtres de la Haie-Sainte et les Prussiens de Planchenoit, et que les corps français commencèrent à plier, Petit et Cambronne firent former la garde en carrés à la ferme de la Belle-Alliance. Mitraillés, sabrés, cernés de toutes parts, les carrés rompus, Petit se mit à la tête des survivants et protégea la fuite de l'empereur. La seconde Restauration refusa de reconnaître sa nomination au grade de général de division, et le mit ou non-activité. Confirmé dans son grade de lieutenant-général par Louis-Philippe en 1831, nommé pair de France le 3 octobre 1837, le général Petit fut retraité comme lieutenant-général le 6 octobre 1840, et appelé, en 1842, au commandement de l'hôtel des Invalides en remplacement du général Fririon. Il se mit, en 1848, à la tête de la société du Dix décembre qui poursuivait la restauration de l'empire, fut nommé grand-croix de la Légion d'honneur le 15 août 1849, et sénateur du second empire le 27 mars 1852. A sa mort, il fut enterré aux Invalides, dont il avait gardé le commandement sous les ordres du prince Jérôme Bonaparte.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Martin PETIT

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