État civil :
Né le 10 août 1800
Décédé le 29 avril 1880
Profession :
Général de division
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 31 décembre 1865
Fin de mandat le 4 septembre 1870

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

VINOY (JOSEPH), sénateur du Second Empire, né à Saint-Etienne de Saint-Geoirs (Isère) le 10 août 1800, mort à Paris le 29 avril 1880, s'engagea, en 1823, au 4e régiment de la garde royale, et fit l'expédition d'Alger (1880) comme sergent-major au 4e de ligne. Il gagna tous ses grades en Afrique, sous-lieutenant après l'affaire de Staonéli, lieutenant dans la légion étrangère (1836), capitaine (1838), chef de bataillon au 32e de ligne (1843), lieutenant-colonel au 12e de ligne (1848), colonel du 50e de ligne (1850), colonel du 2e zouaves (1852), général de brigade (1853). Il fit partie de l'expédition de Crimée, et mérita, à l'attaque de Malakoff, les étoiles de général de division (1855). En 1859, en Italie, il contribua, à la tête de sa division, aux victoires de Magenta et de Solferino, et fut élevé à la dignité de sénateur le 31 décembre 1865. Entré dans le cadre de réserve deux ans après, il fut placé, le 12 août 1870, à la tête du 13e corps d'armée qui se formait à Mézières. Il n'arriva pas à temps à Sedan, mais, par une habile retraite, put ramener à Paris son matériel et ses hommes. Le général Trochu l'appela (novembre) au commandement de la 3e armée de Paris, chargée d'opérer au sud de la capitale. Le général Vinoy reprit (23 septembre) Villejuif et les Hautes-Bruyères, le 30 Chevilly et Thiais, le 13 octobre Châtillon et Bagneux, appuya (fin novembre) par une diversion sur Choisy l'attaque sur Champigny, et enleva (19 janvier 1871) la redoute de Montretout. Trois jours après, le général Trochu, ne voulant pas signer la capitulation devenue imminente, résigna entre ses mains le commandement de l'armée de Paris; le 15 février suivant, le général Vinoy fut nommé commandant supérieur de toutes les forces militaires de la capitale. Candidat à l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, il obtint à Paris, sans être élu, 54,180 voix sur 328,970 votants. En mars, le général Vinoy prit quelques mesures préventives contre le mouvement communaliste, tenta en vain, le 18 mars, de prendre la tête de la réserve lors du second siège de Paris. Nommé, le 5 avril, grand chancelier de la Légion d'honneur, il reconstruisit, en partie avec les souscriptions des légionnaires, le palais incendié pendant la Commune, et, peu sympathique au gouvernement républicain, fut remplacé à ce poste, le 24 février 1880, par le général Faidherbe. Il mourut deux mois après. Chevalier de la Légion d'honneur (8 octobre 1834), officier (27 avril 1845), commandeur (17 février 1852), grand- officier (17 juin 1859), grand-croix (8 décembre 1870), décoré de la médaille mili-(24 juin 1871). On a de lui: Opérations de l'armée pendant le siège de Paris (1872) ; - l'Armistice et la Commune (1872) ; -l'Armée française (1873).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Joseph VINOY

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