État civil :
Né le 23 novembre 1829
Décédé le 13 mars 1913
Profession :
Général
Département :
Alpes-Maritimes
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 8 avril 1900
Fin de mandat le 3 janvier 1903 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BÉRENGER (GÉNÉRAL CHARLES, MAXIME), né le 23 novembre 1829 à Cagnes (Alpes-Maritimes), mort le 13 mars 1913 à Cagnes.

Sénateur des Alpes-Maritimes de 1900 à 1903.

Fils d'un boulanger de Cagnes, Charles Bérenger élève intelligent et studieux, entra à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1846. Il en sortit le 28 mai 1848 dans l'infanterie avec le grade de sous-lieutenant. Lieutenant en 1852, il fut envoyé à Rome dans le corps d'occupation où il rédigea certaines études qu'il publia à son retour en France, sous le titre de Conférences.

Au début de 1855, il fut désigné pour la Crimée où il conquit son troisième galon, le 23 septembre de la même année. Nommé chef de bataillon au 33e régiment d'infanterie le 27 février 1869, il fut versé, lorsqu'éclata la guerre de 1870, dans l'armée du Rhin. Il combattit à Borny, Rezonville, Saint-Privat et Servigny et fut blessé le 1er octobre au combat de Lessy. Sa conduite lui valut d'être cité à l'ordre du jour de la division et du 4e corps de l'armée du Rhin. Au moment de la capitulation de Metz il fut fait prisonnier et refusa de s'engager sur l'honneur à ne pas s'évader. Cette attitude entraîna son envoi en détention à Hambourg où il subit un régime inclément. Libéré après la défaite il fut mêlé aux événements de la Commune de Paris qu'il était chargé de réprimer.

Il devint lieutenant-colonel en 1874 et colonel-commandant le 57e régiment d'infanterie le 25 octobre 1879. Il participa en 1881 à la campagne de Tunisie. Nommé général le 24 octobre 1885, il commanda la 11e brigade à Rouen, puis fut détaché au 3e corps d'armée le 7 mars 1887, en qualité d'inspecteur général de la gendarmerie. Le 12 août 1888, il devenait membre des Comités techniques de l'infanterie et de la cavalerie. Le 21 mars 1891 il gagnait sa troisième étoile et prenait le commandement de la 28e division ainsi que de la circonscription de la Savoie. Le 23 juin 1894 il était fait Grand Officier de la Légion d'honneur et passait au cadre de réserve.

S'étant retiré dans sa ville natale, un siège de Sénateur des Alpes-Maritimes se trouva vacant à la suite du décès, le 16 janvier 1900, de Léon Chiris. Il se présenta à l'élection partielle du 8 avril et fut élu.

Il prit place parmi les modérés, appartint à quelques Commissions ad hoc, mais ne participa à aucun débat.

Il ne se représenta pas au renouvellement partiel du 4 janvier 1903 et se replia définitivement sur Cagnes où il mourut le 13 mars 1913.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles BERENGER

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