État civil :
Né le 20 mai 1815
Décédé le 18 juillet 1897
Profession :
Médecin
Département :
Ariège
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 13 avril 1890
Fin de mandat le 6 janvier 1894 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BORDES-PAGES (JACQUES, AUGUSTE), né le 20 maL 1815 à Seix (Ariège), mort le 18 juillet 1897 à Seix.

Sénateur de l'Ariège de 1890 à 1894.

Jacques, Auguste Bordes-Pages fit ses études médicales à la Faculté de Montpellier, et, reçu à l'internat, fut affecté à l'hôpital de Saint-Eloi.

Il publia, en 1843; un mémoire sur les rapports entre la forme et la fonction des organes, soutint sa thèse en 1845 et se rendit à Paris où il résida pendant trois ans, continuant à parfaire ses connaissances médicales.

Il sollicita une chaire à la Faculté de médecine de Montpellier, et ne l'ayant pas obtenue, alla s'établir médecin de campagne dans la vallée de la Salat. Attiré par la politique, il se fit élire maire de Seix, sa commune natale, en 1878 pour le rester jusqu'à sa mort, et conseiller général de l'Ariège en 1890. Il fit acte de candidature au Sénat à l'élection partielle du 13 avril 1890, destinée à pourvoir au remplacement de M. Vigarosy décédé le 1er février. Il fut élu au premier tour de scrutin, par 331 voix contre 228 à M. Vergniès, sur 624 suffrages exprimés. Membre de diverses commissions spéciales, il présida la 7e Commission chargée de l'examen du projet de loi relatif à l'exécution du canal d'irrigation et de submersion de Ribaute (Aude), mais ne prit part à aucun débat. Il se fit battre au renouvellement du 7 janvier 1894, n'ayant obtenu que 289 voix au troisième tour de scrutin, sur 606 suffrages exprimés. Il retourna à Seix, son pays natal, où il mourut trois ans plus tard, à 82 ans.

Le docteur Bordès-Pages fut le créateur de la station balnéaire d'Aulus dans l'Ariège dont il était médecin-inspecteur depuis 1849, et à laquelle il consacra plusieurs plaquettes. Il avait tenté vainement de doter sa province d'une ligne de chemin de fer transpyrénéenne qui aurait emprunté les vallées de la Salat du côté français et de la Noguéra du côté espagnol, dont il s'était efforcé de démontrer Futilité par ses écrits.

On lui doit également une Histoire des doctrines médicales consacrée au médecin et alchimiste suisse Paracelse (1878) et un ouvrage sur La démocratie et l'Eglise (1881).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jacques BORDES-PAGES

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