État civil :
Né le 9 avril 1893
Décédé le 12 mars 1942
Profession :
Notaire
Département :
Haute-Savoie
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 14 janvier 1936
Fin de mandat le 12 mars 1942 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

BRAISE (FÉLIX), né le 9 avril 1893 à Taninges (Haute-Savoie), mort le 12 mars 1942 à Taninges.

Député de Haute-Savoie de 1928 à 1936. Sénateur de Haute-Savoie de 1936 à 1942.

Descendant d'une vieille famille savoyarde, Félix Braise, ses études de notariat terminées, s'établit notaire à Saint-Jeoire, chef-lieu de canton voisin de sa commune natale.

Possédant les qualités de patience et de ténacité propres aux races montagnardes, très attaché au sol savoyard, sachant se dévouer en toutes circonstances, il s'acquit peu à peu l'estime de ses concitoyens qui l'envoyèrent siéger au conseil général de la Haute-Savoie, dont il devint vice-président. Il siégea à la Commission administrative jusqu'à sa mort.

Il se présenta aux élections générales législatives des 22 et 29 avril 1928 dans la circonscription de Bonneville et fut élu au deuxième tour de scrutin, par 7.587 voix contre 7.438 à M. Duboin son principal concurrent.

Inscrit au groupe de l'Union républicaine démocratique, il appartint à la Commission des comptes définitifs et des économies, à celle de la législation civile et criminelle, et à celle des mines et de la force motrice.

Son activité fut étroitement liée aux intérêts généraux de la région qu'il représentait. C'est ainsi qu'il déposa uné proposition de loi tendant au rétablissement du tribunal de Bonneville (1928). Il se fit entendre au cours de la discussion de la loi de finances de l'exercice 1929 pour soutenir les sociétés musicales (1928) et du budget des travaux publics de l'exercice 1930 au sujet de la station de Chamonix-Mont-Blanc ; il demanda en outre la création d'un diplôme d'honneur pour les anciens musiciens.

Réélu aux élections générales du 1er mai 1932, au premier tour de scrutin, par 8.213 voix contre 4.879 à M. Guy, il s'inscrivit au groupe de la Fédération républicaine.

Il siégea aux mêmes commissions que sous la précédente législature et entra à la Commission des postes, télégraphes et téléphones. Il essaya, par voie de proposition de loi, de remédier à la crise des hôtels de tourisme des stations climatiques, thermales et balnéaires de France et, par voie de proposition de résolution, d'obtenir du Gouvernement l'ouverture des pourparlers nécessaires avec l'Italie, pour le percement d'un tunnel routier sous le mont Blanc.

Il se présenta aux élections sénatoriales du 20 octobre 1935 (renouvellement du 1" janvier 1936) et fut élu au troisième tour de scrutin par 339 voix sur 669 suffrages exprimés. Inscrit au groupe de l'Union républicaine, il appartint à la Commission des travaux publics.

Les circonstances ne lui permirent pas de continuer au Sénat l'oeuvre à laquelle il s'était consacré à la Chambre. Il vota à Vichy, le 10 juillet 1940, les pouvoirs constituants au maréchal Pétain, comme la majorité de ses collègues.

Il mourut subitement, au cours d'une crise cardiaque, le 12 mars 1942 à Taninges, son pays natal. Il n'avait que 49 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

BRAISE (Félix)

Né le 9 avril 1893 à Taninges (Haute-Savoie)

Décédé le 12 mars 1942 à Taninges

Député de Haute-Savoie de 1928 à 1936

Sénateur de Haute-Savoie de 1936 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, pages 749 et 750)

Félix Braise approuve la réforme constitutionnelle du 10 juillet 1940.

Retiré dans son village natal, il meurt brutalement le 12 mars 1942.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Félix BRAISE

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