État civil :
Né le 1er janvier 1849
Décédé le 12 mars 1906
Département :
Maine-et-Loire
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 7 juillet 1895
Elu le 3 janvier 1897
Elu le 7 janvier 1906
Fin de mandat le 12 mars 1906 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

BLOIS (COMTE GEORGES, AYMAR DE), né le 1er janvier 1849 à Huillé (Maine-et-Loire), mort le 12 mars 1906 à Paris.

Sénateur de Maine-et-Loire de 1895 à 1906

Descendant de Charles de Blois, lieutenant de Roi à Laon et chevalier de Saint-Louis, petit-fils d'Aymar de Blois, membre de l'Assemblée législative de 1849, Georges, Aymar fut élevé par les Jésuites. Ses études classiques accomplies, il fit son droit puis fut mobilisé en 1870 comme lieutenant au 29e Régiment de mobiles. Rentré en Anjou après la guerre, il aborda la politique en se faisant élire maire de Daumeray en 1888, puis conseiller général du canton de Durtal, mandats qu'il conserva jusqu'à sa mort.

Il fit acte de candidature à l'élection législative partielle du 20 décembre 1891 pour pourvoir au remplacement du Général Lacretelle, député de Baugé, décédé le 14 novembre précédent. Il échoua, M. Coudreuse l'ayant emporté de plus de 2.000 voix.

Mais un siège de sénateur s'étant trouvé vacant en 1895 par suite du décès du Général d'Andigné le 7 avril de la même année, Georges, Aymar de Blois y fut élu le 7 juillet par 602 voix contre 339 à M. Jaxé son principal adversaire. Il fut réélu aux renouvellements des 3 janvier 1897 et 7 janvier 1906 par 657 et 691 voix. Il prit place au groupe de la droite monarchiste, et appartint à diverses commissions.

Etant lui-même agriculteur pour avoir hérité de son oncle de Falloux les fameuses étables de Bourg d'Iré, il intervint dans la plupart des débats agricoles (1895, 1897, 1899, 1901). On l'entendit également : sur les accidents du travail et l'organisation de l'assurance obligatoire, sur la réforme de l'impôt des boissons (1896), sur la fabrication, la circulation et la vente des vins artificiels (1896 et 1897) ; sur le régime des sucres, sur les menées cléricales et les directives pontificales qui avaient été vivement critiquées, sur l'ouverture des cercueils de Voltaire et de J.J. Rousseau au Panthéon (1897).

Le 13 janvier 1898, il fut élu secrétaire du bureau du Sénat ; il s'intéressa au tarif général des douanes sur les viandes fraîches et salées de porc, au budget de l'exercice 1898, ainsi qu'à la police sanitaire des animaux (1898 et 1899).

Le 18 février 1899, il siégea en qualité de secrétaire à l'Assemblée Nationale chargée d'élire à Versailles le nouveau président de la République (M. Loubet) et il se fit entendre le 27 juin sur la réforme des sanctions de l'enseignement secondaire.

En 1900, il participa aux débats sur : le travail des femmes, des filles mineures et des enfants dans les établissements industriels, l'organisation de l'armée coloniale, l'expédition de Chine.

Le 8 janvier 1901, il déclara ne pas se représenter comme candidat aux fonctions de secrétaire du bureau et intervint dans la discussion : du budget de la guerre de l'exercice 1901, du contrat d'association, de l'exercice de la médecine vétérinaire.

En 1902 il prit la parole sur le budget des Beaux-arts ; en 1903 sur l'outillage national, sur l'enseignement secondaire ; en 1904 sur l'enseignement secondaire libre, sur l'amnistie, sur la suppression de l'enseignement congréganiste ; en 1905 sur le recrutement de l'armée, sur la répression de la fraude sur les vins.

Ce furent ses dernières interventions. A la séance du 14 mars 1906, le président Antonin Dubost annonçait son décès au Sénat. Il n'avait que 57 ans. Dans son éloge funèbre, il se plut à rappeler que le neveu et l'héritier du Comte de Falloux en professait les opinions, mais n'avait rien du caractère passionné de celui-ci. « C'était en effet le plus paisible des hommes, le plus courtois, le plus préoccupé de plaire, même à ses adversaires. » Le Comte Georges, Aymar de Blois avait publié les Lettres de Madame Swetchine (nouvelle édition), Louis de Blois ou un Bénédictin au XVIe siècle (1875), Mémoires d'un royaliste (M. de Falloux) (1888).

Il était président de la Société industrielle de Maine-et-Loire.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Georges de BLOIS

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