État civil :
Né le 11 janvier 1855
Décédé le 19 janvier 1932
Profession :
Journaliste
Département :
Gers
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 6 septembre 1896
Elu le 3 janvier 1897
Elu le 7 janvier 1906
Fin de mandat le 10 janvier 1920 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

DESTIEUX-JUNCA (PAUL), né le 11 janvier 1855 aux Assats (Gers), mort à Sorbets (Gers) le 19 janvier 1932.

Sénateur du Gers de 1896 à 1920.

Jules Simon, sénateur inamovible, républicain, étant mort le 8 juin 1896, son siège échut par le sort au département du Gers et Paul Destieux-Junca, publiciste, fut élu le 6 septembre suivant, par 418 voix sur 740 votants, au troisième tour de scrutin, le docteur Lannelongue, député républicain, s'étant désisté. Paul Destieux-Junca fut réélu sénateur le 3 janvier 1897 par 387 voix, au troisième tour de scrutin, sur 758 votants, et le 7 janvier 1906, au deuxième tour, par 348 voix sur 736 votants. De 1900 à 1903, date à laquelle il démissionna, il assuma les fonctions de maire d'Auch. Paul Destieux-Junca appartenait au groupe de la gauche radicale et radicale-socialiste.

En 1897, Paul Destieux-Junca déposa sur le bureau du Sénat un projet de résolution tendant à modifier l'article 55 du règlement du Sénat ; il intervint sur l'insuffisance de l'enseignement agricole dans les écoles primaires ainsi que sur le projet de loi portant ouverture d'un crédit supplémentaire pour indemniser les personnes ayant souffert de la crise agricole. Le 3 juin 1898, il fut nommé membre de la quatrième Commission des pétitions, le 16 mars 1899 membre de la troisième Commission des congés et, la même année, membre de la quatrième Commission d'initiative parlementaire. Il s'intéressa particulièrement aux questions agricoles, au sujet desquelles il intervint de nombreuses fois en 1899 et en 1900. Il intervint aussi sur des questions financières et prit part à la discussion de la proposition de loi tendant à modifier la loi de 1881 sur la presse. De 1902 à 1905, membre de plusieurs commissions. Paul Destieux-Junca continua à se préoccuper de questions financières ; en 1906 il intervint sur une proposition de loi tendant à réprimer les actes de corruption dans les opérations électorales et, en 1908, déposa une motion d'ordre concernant le mouillage des vins ; de 1909 à 1911, il fut appelé à interpeller le Gouvernement sur les actes de l'administration préfectorale du Gers. En 1911 et en 1912, il vota pour les accords du Maroc, les constructions d'Etat et les liquidations et contre la progression des droits d'enregistrement ; en 1912, il déposa une pétition des greffiers de justice de paix de son département. En 1917, Paul Destieux-Junca combattit une proposition de loi relative à l'institution des caisses régionales de crédit agricole mutuel et il continua d'appartenir, jusqu'en 1919, à plusieurs commissions, notamment à celle des congés, des pétitions et de l'initiative parlementaire.

Il essuya un échec au renouvellement du 11 janvier 1920, se désintéressa dès lors de la politique et mourut dans la retraite, le 19 janvier 1932, à Sorbets (Gers), à l'âge de 77 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul DESTIEUX-JUNCA

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr