État civil :
Né le 21 septembre 1836
Décédé le 11 mai 1918
Profession :
Journaliste
Département :
Dordogne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 25 janvier 1885
Elu le 7 janvier 1894
Elu le 4 janvier 1903
Fin de mandat le 6 janvier 1912 ( Ne se représente pas )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

DUSOLIER (FRANÇOIS-ALEXIS-ALCIDE), député de 1881 à 1885 et sénateur, né à Nontron (Dordogne) le 21 septembre 1836, fils du précédent et de Marie-Henriette-Françoise Ribeyrol, fit ses études au collège de Pons (Charente-Inférieure), vint étudier le droit à Paris, et collabora à quelques petits journaux du quartier latin. Il se voua bientôt au journalisme, publia des articles remarqués de critique et de fine observation artistique dans l'Artisle, le Figaro, la Vie Parisienne, le Nain Jaune, le Courrier Français, etc., articles qui furent plus tard réunis en volumes; puis des études littéraires et poétiques: Barbey d'Aurevilly (1863), Nos gens de lettres (1864), Propos littéraires et pittoresques de Jean de la Martrille (un de ses pseudonymes) (1867), enfin des brochures politiques de circonstance : Décentrolisation et centralisation (1859), Les spéculations et la mutilation du Luxembourg (1866), Ce que j'ai vu du 7 août 1870 au 1er février 1871, etc. Nom mé sous-préfet de Nontron au 4 septembre 1870, il quitta ce poste, le 17, pour devenir secrétaire de Gambetta, alors ministre de la guerre, à Tours et à Bordeaux. Candidat aux élections du 8 février 1871 dans la Dordogne, il échoua avec 26,237 voix sur 97,443 votants. Devenu conseiller général de son département pour le canton de Nontron, il se représenta, comme candidat républicain, aux élections du 14 octobre 1877, qui suivirent la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai, et n'obtint que 7,036 voix contre 10,441 au député sortant, réélu, M. Sarlande, candidat du gouvernement. Il fut plus heureux aux élections générales du 21 août 1881, et fut élu, dans l'arrondissement de Nontron, par 9,652 voix sur 17,833 votants et 23,902 inscrits, contre 8,084 voix au député sortant, M. Sarlande. Il prit place à gauche, soutint les ministères républicains au pouvoir dans les questions coloniales, scolaires et religieuses, fut rapporteur (février 1884) du projet de loi relatif aux manifestations séditieuses sur la voie publique et défendit le projet à la tribune; fit partie (juillet 1884) de la commission chargée d'examiner le projet de révision partielle des lois constitutionnelles, et, en août suivant, de la commission définitive du projet de revision nommée par le congrès. Le 6 janvier 1885, à un renouvellement triennal du Sénat, M. Dusolier fut élu sénateur de la Dordogne par 584 voix sur 1,166 votants. Il a continué à soutenir, à la Chambre haute, les républicains de gouvernement, et a été, en janvier 1887, un des promoteurs de l'organisation de l' « association de propagande républicaine », dont les statuts furent votés le 17 février suivant. En dernier lieu, M. Dusolier s'est prononcé pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat (affaire du général Boulanger). Chevalier de la Légion d'honneur du 12 février 1881.

Bibliographie :

LACHAISE (Bernard), Alcide Dusolier (1836-1918) et la République, Les éditions Secrets de pays, collection Histoires & mémoires, 2021, 222 p.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

DUSOLIER (FRANÇOIS, ALEXIS, Alcide), né à Nontron (Dordogne) le 21 septembre 1836, mort à Nontron, le 11 mai 1918.

Député de la Dordogne de 1881 à 1885. Sénateur de la Dordogne de 1885 à 1912. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 532.)

Alcide Dusolier fut réélu sénateur de la Dordogne le 7 janvier 1894, par 938 voix sur 1.126 votants et le 4 janvier 1903, avec 720 voix sur 1.127 votants, au premier tour de scrutin.

Il s'inscrit au groupe de l'Union républicaine du Sénat, dont il devient le vice-président de 1890 à 1893, puis le président à dater du 23 février 1894. Il prononça à cette occasion un discours fort remarqué dans lequel il insistait sur « le sentiment de leur responsabilité » plus que jamais « nécessaire aux représentants de la Nation » et sur les bienfaits, dans « la pratique parlementaire », d'une « division du travail entre les deux assemblées ».

Sur les vingt-deux années qu'Alcide Dusolier passa au Sénat, il en consacra treize, de 1889 à 1901, à la Commission d'instruction de la Haute Cour de Justice, dont neuf comme membre titulaire, trois autres, de. 1891 à 1893, au secrétariat du Sénat, en déclinant d'ailleurs toute candidature à ce poste dès le début de la session de 1894, et enfin, du 1er juin 1897, date à laquelle il accéda aux fonctions de questeur, à 1907, onze années vouées à la questure de la Haute Assemblée. Il occupa le reste de son activité au sein de diverses Commissions et intervint au cours de la session extraordinaire de 1893 dans la discussion, en première délibération, du projet de loi sur les Caisses d'épargne.

Il ne se représenta pas au renouvellement du 7 janvier 1912, et mourut six ans plus tard, le 11 mai 1918, à Nontron (Dordogne) à l'âge de 82 ans.

Bibliographie :

LACHAISE (Bernard), Alcide Dusolier (1836-1918) et la République, Les éditions Secrets de pays, collection Histoires & mémoires, 2021, 222 p.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Alcide DUSOLIER

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