État civil :
Né le 15 juillet 1894
Décédé le 10 décembre 1974
Profession :
Industriel
Département :
Pas-de-Calais
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 8 novembre 1936
Fin de mandat le 31 décembre 1944 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

ELBY (HENRI, JULES), né le 15 juillet 1894 à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais).

Sénateur du Pas-de-Calais de 1936 à 1944.

Second fils de Jules Elby, ancien sénateur du Pas-de-Calais (voir ci-dessous), Henry Elby, industriel, gérant de société, a été président de la Chambre de commerce de Béthune.

Simple soldat en 1914, il fut blessé sur le front et termina la guerre comme lieutenant d'artillerie.

Il n'exerçait aucune fonction élective avant de se lancer dans la carrière politique en 1936. Aux élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936, il se présenta sous l'étiquette de radical indépendant dans la circonscription de Montreuil (Pas-de-Calais) contre Decréquy, député sortant radical-socialiste soutenu par le Front populaire. Au premier tour, sur 20.728 votants, Decréquy obtint 8.942 voix et M. Elby 6.705. Au second tour, Decréquy l'emporta par 11.489 voix contre 8.963 sur 20.779 votants.

Une élection sénatoriale partielle étant prévue dans le Pas-de-Calais pour le 8 novembre 1936, afin de pourvoir au remplacement d'Alfred Salmon, membre de l'union républicaine, décédé, M. Elby s'y présenta. Il dut en partie sa désignation comme candidat au fait que l'arrondissement de Béthune où il habitait n'était alors représenté par aucun parlementaire. Il fut choisi comme unique candidat républicain contre le candidat du Front populaire, Henri Cadot, député-maire S.F.I.O. de Bruay et ancien sénateur, soutenu par les socialistes et les communistes. M. Elby fut élu dès le premier tour de scrutin, par 1.126 voix sur 2.132 votants, contre 989 à son rival.

Au Palais du Luxembourg, où il fut admis le 1er décembre 1936, il s'inscrivit au groupe de l'union démocratique et radicale. Dès le mois de décembre, il déposa, avec d'autres collègues, des amendements au projet de loi portant réforme fiscale. En 1937, il fut nommé membre des commissions des douanes et des mines et, en 1938, de celle de la marine. En 1939, il présenta un rapport au nom de la commission des mines sur une proposition concernant les ouvriers mineurs occupés aux travaux de reconstitution des régions dévastées. La même année il rapporta, au nom de la commission des douanes, plusieurs projets de loi relatifs au régime douanier des futailles à la Martinique, à la ratification de décrets modifiant, l'un, la tarification douanière, l'autre la tarification douanière des produits réfractaires.

A la séance de l'Assemblée nationale du 10 juillet 1940, Henri Elby vota les pleins pouvoirs constitutionnels au maréchal Pétain.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

ELBY (Henri)

Né le 15 juillet 1894 à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais)

Décédé le 10 décembre 1974 à Bruay-en-Artois

Sénateur du Pas-de-Calais de 1936 à 1944

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1617, 1618)

Après la guerre, Henri Elby est élu au conseil général du Pas-de-Calais pour y représenter le canton de Montreuil-sur-Mer.

Il participe aux législatives de novembre 1958, comme suppléant de Charles Delesalle, candidat de concentration républicaine dans la 4e circonscription du Pas-de-Calais, qui est élu au second tour.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Henri ELBY

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