État civil :
Né le 5 novembre 1840
Décédé le 15 septembre 1918
Profession :
Avocat
Département :
Aveyron
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 25 janvier 1885
Fin de mandat le 6 janvier 1894 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

LACOMBE (PIERRE-EDMOND-EUGÈNE), membre du Sénat, né à Rodez (Aveyron) le 5 novembre 1840, étudia le droit, puis exerça dans sa ville natale la profession d'avocat. D'opinions conservatrices, il fut choisi pour candidat, par les monarchistes de l'Aveyron, aux élections sénatoriales du 6 janvier 1885, et élu sénateur de ce département, le dernier sur trois, par 467 voix (839 votants). M. Lacombe prit place à droite, se prononça contre l'expulsion des princes, contre la nouvelle loi militaire, contre les ministères qui se succédèrent au pouvoir, et vota, en dernier lieu, contre le l'établissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

LACOMBE (PIERRE, EDMOND, EUGÈNE), né le 5 novembre 1840 à Rodez (Aveyron), mort le 15 septembre 1918 à Rodez.

Sénateur de l'Aveyron de 1885 à 1894.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 496.)

Pendant toute la durée de son mandat sénatorial, Pierre Lacombe participe activement aux travaux de la Haute Assemblée. Il parle notamment dans la discussion du projet de loi relatif à la responsabilité des accidents du travail, du code rural, de la proposition de loi relative aux syndicats professionnels. Il défend le droit à rupture de contrat de louage d'ouvrage moyennant indemnité. Il s'intéresse également aux traités commerciaux, aux droits de douane, aux sociétés coopératives, à la révision de la loi de 1881 sur la presse.

En 1892, lors de l'affaire de Panama, il interpelle vivement le gouvernement sur le rôle de la commission d'enquête créée par le parlement et conclut son intervention par ces mots : « Nous voulons toute la lumière ; nous la voulons par la légalité ! »

Aux élections du 7 janvier 1894, Pierre Lacombe n'est pas réélu. Il se retire alors dans sa ville natale de Rodez, où il meurt le 15 septembre 1918, dans sa 78e année.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Pierre LACOMBE

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