État civil :
Né le 7 novembre 1799
Décédé le 27 décembre 1886
Profession :
Propriétaire agricole
Département :
Algérie (Alger)
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 24 janvier 1885 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

LELIÈVRE (FERDINAND), sénateur de 1876 à 1885, né à Trèves (Prusse) le 7 novembre 1799, mort à Alger (Algérie) le 27 décembre 1885, appartenait à une famille originaire de la Lorraine. Il étudia le droit et se fit recevoir licencié. Ses opinions démocratiques l'ayant fait transporter en Algérie (1858) en vertu de la loi de sûreté générale, il resta à Alger, où il acquit une grande influence personnelle. Propriétaire dans le pays, il devint conseiller municipal d'Alger, puis conseiller général du département, se signala par l'ardeur de son opposition au régime impérial, contribua, à la création de plusieurs journaux indépendants, et prit une part active à la campagne antiplébiscitaire (1870). Candidat républicain au Sénat, le 30 janvier 1876, il fut élu sénateur de l'Algérie par 50 voix sur 94 votants, contre 43 à M. Bourlier. M. F. Lelièvre s'inscrivit au groupe de l'Union républicaine et prit plusieurs fois la parole à la Chambre haute en faveur de l'établissement, dans notre colonie, du régime civil et de l'assimilation des départements algériens aux départements français. Il se prononça contre la dissolution de la Chambre des députés (en juin 1877) et combattit le gouvernement du Seize-mai. Il vota : pour l'article 7 et les lois Ferry sur l'enseignement, pour l'amnistie, pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, pour les divers ministères qui se succédèrent au pouvoir, pour la réforme du personnel judiciaire, pour le rétablissement du divorce, etc. Au renouvellement du 25 janvier 1885, M. Ferdinand Lelièvre se représenta devant les électeurs sénatoriaux d'Alger, mais il n'obtint que 105 voix contre 130 à l'élu, M. Mauguin. Il fut encore porté, sans succès, aux élections suivantes pour la Chambre des députés, sur une liste radicale ; il échoua de nouveau, avec 2,699 voix sur 11,810 votants. M. Lelièvre était, en 1881, le doyen du conseil général du département d'Alger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Ferdinand LELIEVRE

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