État civil :
Né le 1er mars 1809
Décédé le 13 février 1882
Département :
Finistère
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 13 février 1882 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

MONJARET DE KERJÉGU (FRANÇOIS-MARIE-JACQUES), député au Corps législatif de 1869 à 1870, représentant en 1871, sénateur de 1876 à 1882, fils du précédent, né à Moncontour (Côtes-du-Nord) le 1er mars 1809, mort à Paris le 12 février 1882, prit à Brest (1830) la direction d'une maison de commission qu'il céda en 1872. Conseiller général du canton de Scaër (Finistère) depuis 1843, conseiller municipal de Scaër, agriculteur distingué, président du comice agricole, président, à plusieurs reprises, du tribunal de commerce de Brest, consul de Belgique en cette ville, chevalier de la Légion d'honneur, il fut élu, le 24 mai 1869, député au Corps législatif dans la 3e circonscription du Finistère, par 8,136 voir (18,465 votants , 25,513 inscrits), contre 5,817 à M. Goury de Roslan, et 5,015 à M. de Gasté. Il siégea dans le tiers-parti, fut membre de la commission de la marine marchande, signa la demande d'interpellation des 116, et soutint, le 3 septembre 1870, la proposition de M. Thiers relative à la formation d'un conseil de gouvernement. Elu, le 8 février 1871, représentant du Finistère à l'Assemblée nationale, le 10e sur 13, par 55,342 voix (76,088 votants, 162,667 inscrits), Il prit place à droite, fit partie des commissions du budget et de décentralisation, fut rapporteur (1871) du budget de l'intérieur, et vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, pour le pouvoir constituant, contre le service de trois ans, pour la démission de Thiers, pour le septennat, pour le ministère de Broglie, contre l'amendement Wallon, contre les lois constitutionnelles. Le 30 janvier 1876, il fut élu sénateur du Finistère, le 1er sur 4, par 251 voix (380 votants) ; il prit place à droite et vota la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie le 23 juin 1877. Il combattit la loi sur l'enseignement, et la politique coloniale du gouvernement. Décédé en février 1882, il fut remplacé, le 5 novembre suivant, par le contre-amiral Halna du Fretay.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de François MONJARET de KERJEGU

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