État civil :
Né le 24 octobre 1870
Décédé le 9 mars 1943
Profession :
Industriel
Département :
Tarn-et-Garonne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 24 février 1935
Elu le 14 janvier 1936
Fin de mandat le 9 mars 1943 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

PRESSEQ (LÉOPOLD), né le 24 octobre 1870 à Meauzac (Tarn-et-Garonne).

Sénateur de Tarn-et-Garonne de 1935 à 1944.

Léopold Presseq était issu d'une vieille famille républicaine, son bisaïeul ayant été l'un des créateurs du premier club des Jacobins de Montauban, en l'an II de la Première République.

Cette famille exploitait une usine de tuilerie et de briqueterie depuis 1768. Léopold Presseq la prit, à son tour, en charge et en fit une usine modèle après l'avoir relevée d'une destruction provoquée, en 1930, par de graves inondations.

C'est encore par fidélité aux traditions ancestrales qu'il entra dans la politique en succédant à son père, en 1919, comme maire de la commune et conseiller d'arrondissement du canton de Castelsarrasin.

Conseiller général de Tarn-et-Garonne en 1928, il devient secrétaire de cette assemblée en 1937.

Le décès du sénateur radical-socialiste Gaston Bouniols lui ouvrit les portes du Palais du Luxembourg. Appartenant au même parti, il fut élu, pour le remplacer, le 24 février 1935. Mais son département figurant dans la série renouvelable la même année, il dut se soumettre le 20 octobre, à une réélection qu'il obtint au deuxième tour de scrutin, dans des conditions aussi faciles que quelques mois plus tôt contre les mêmes adversaires républicain de gauche et socialiste.

Inscrit au groupe de la gauche démocratique et membre de la commission du commerce, il s'attacha à défendre des conceptions essentiellement libérales.

Il prit part notamment en 1936 à la discussion du projet de loi relatif à l'Office national du blé pour demander que la création de nouvelles coopératives de blé subventionnées par l'Etat n'aboutisse pas à l'introduction de la politique dans ces organismes. Le seul critère devait être à son sens la valeur des hommes : « Qu'ils soient du Front populaire ou non peu nous importe, pourvu qu'ils puissent être de bons administrateurs agricoles, probes, honnêtes et compétents ».

Sa crainte d'ingérences politiques à la suite de l'accession au pouvoir du gouvernement du Front populaire le poussa également, en 1937, à réclamer la constitution d'une commission d'enquête dans un ordre du jour déposé en conclusion d'une interpellation de Jean Philip relative aux rétrogradations, déplacements, licenciements d'agents de postes, télégraphes et téléphones.

La brièveté du mandat parlementaire, exercé dans une assemblée où la coutume imposait une longue réserve aux nouveaux admis, ne permit pas à Léopold Presseq de manifester une activité nationale importante.

Du moins exerça-t-il sur le plan local une action permanente. Outre ses responsabilités électives, il assumait la présidence du comité d'hygiène sociale de Tarn-et-Garonne et s'occupait de diverses oeuvres de bienfaisance.

Agé de 44 ans à la déclaration de guerre en 1914, il n'hésita pas à contracter un engagement volontaire et fut affecté au service de santé.

Il était chevalier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Leopold PRESSEQ

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr