État civil :
Né le 6 décembre 1843
Décédé le 28 juillet 1900
Profession :
Médecin
Département :
Basses-Pyrénées
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 28 janvier 1900
Fin de mandat le 28 juillet 1900 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

QUINTAA (JUSTIN), né le 6 décembre 1843 à Portet (Basses-Pyrénées), mort le 28 juillet 1900 à Portet.

Député des Basses-Pyrénées de 1889 à 1900.

Sénateur des Basses-Pyrénées en 1900.

Après avoir été reçu docteur en médecine, dès l'âge de 25 ans, fidèle à son terroir comme à son ascendance, Justin Quintaa choisit d'exercer dans son milieu rural natal, tout en poursuivant simultanément la mise en valeur de son domaine familial.

Double activité qui le tient en contact permanent avec ses concitoyens des campagnes, d'autant que, passionné d'agriculture, il s'intéresse de près à la production agricole et à ses débouchés (il publie plusieurs études sur ces problèmes et sera lauréat de bien des concours agricoles). Si bien que son audience va grandissant, ce qui a pour effet d'amener une population, jusqu'ici hésitante, à apporter son adhésion aux institutions de la République dont il se veut le dévoué fidèle.

Ainsi en témoigne son ascension dans la carrière politique.

Elu conseiller général du canton de Garlin, il accède rapidement à la vice-présidence du Conseil général des Basses-Pyrénées, pour, le 22 septembre 1889, faire triompher, dès le premier tour de scrutin, l'étiquette républicaine en prenant au député monarchiste sortant, M. d'Ariste, le siège de la 2e circonscription de Pau, par 7.859 voix contre 6.379 à ce dernier.

Réélu sans concurrent aux consultations de 1893 et 1898, à l'occasion desquelles il réunit sur son nom respectivement 9.133 et 9.387 suffrages, il ne quittera son siège de député que pour occuper un fauteuil au Palais du Luxembourg : le 28 janvier 1900, il est élu sénateur des Basses-Pyrénées, dès le premier tour de scrutin, recueillant 712 voix sur 1.003 exprimées, pour remplacer M. Marcel Barthe, sénateur sortant, qui ne se représentait pas.

Au demeurant, les lignes de force de son action politique sont inscrites dans sa circulaire électorale de 1889 : soutien à toute politique qui aura pour but, tout en réalisant de sérieuses économies dans les budgets, d'améliorer la situation des travailleurs et de garantir la paix intérieure ; attention à la production du sol et à la vente des denrées, qui constituent alors une des sources les plus certaines de la fortune publique ; promotion de la stabilité gouvernementale ; application rigoureuse du Concordat, dans le respect de la liberté de conscience.

Et ce n'est pas la moindre justification de l'estime que lui manifestent ses concitoyens de constater, qu'il s'agisse de problèmes ressortissant à sa circonscription ou touchant l'ensemble de la nation, qu'à l'occasion de ses interventions en commissions ou à la tribune, il s'efforcera toujours de faire en sorte que soient tenus ses engagements.

Il mourut le 28 juillet 1900 à Portet à l'âge de 57 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Justin QUINTAA

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