État civil :
Né le 24 août 1837
Décédé le 13 octobre 1915
Profession :
Avocat
Département :
Hérault
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 26 juin 1904
Elu le 7 janvier 1906
Fin de mandat le 13 octobre 1915 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

RAZIMBAUD (JULES, ANTOINE, LOUIS, BARTHÉLÉMY), né le 24 août 1837 à Ginestas (Aude), mort le 13 octobre 1915 à Paris (16e).

Député de l'Hérault de 1885 à 1893 et de 1898 à 1904.

Sénateur de l'Hérault de 1904 à 1915.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 98.)

Avocat et titulaire d'une charge de notaire à Saint-Chinian, Jules Razimbaud est député radical de l'Hérault depuis quatre ans lorsque, en 1889, son mandat lui est renouvelé par ses électeurs. En 1893 il échoue de peu au second tour des législatives dans la bataille qui l'oppose à Cros-Bonnel, son adversaire républicain. Réélu en 1898 avec 5.465 voix contre Jean Miquel, conservateur, puis en 1902 avec 8.047 voix - il triomphe alors sans concurrent - Jules Razimbaud brigue, en 1904, un siège de sénateur vacant. Il l'emporte le 26 juin au troisième tour, par 429 voix contre 396 à M. Augé, sur 862 votants. Son mandat est confirmé aux élections sénatoriales du 7 janvier 1906, auxquelles il obtient 461 voix sur 866 votants.

Au cours de ses années de vie parlementaire, Jules Razimbaud s'intéresse tout particulièrement, tant à la Chambre qu'au Sénat, aux questions municipales et aux problèmes de fraude fiscale. Il appartient à diverses commissions. Mais plutôt que comme législateur c'est comme militant actif que se signale ce parlementaire méridional, inscrit au groupe de la gauche démocratique auquel toute compromission avec les modérés paraîtra toujours indigne.

Maire de Saint-Chinian depuis 1896, et conseiller général de l'Hérault, il est très sensibilisé aux problèmes de son département et publie, en 1910, un ouvrage intitulé La crise viticole qui appelle l'attention du public sur la situation critique des agriculteurs du Languedoc. Son militantisme efficace, que l'âge n'a pas altéré, a attiré sur ses traces son fils Jules, Armand qui, lorsqu'il est devenu sénateur en 1904, lui a succédé à la Chambre des députés.

Jules Razimbaud est mort en octobre 1915, au terme de trente années de mandat parlementaire, âgé de 78 ans. Son corps a été incinéré au Cimetière du Père-Lachaise.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jules RAZIMBAUD

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