État civil :
Né le 15 mai 1829
Décédé le 1er juin 1905
Profession :
Ingénieur civil
Département :
Loire
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 5 janvier 1888
Elu le 3 janvier 1897
Fin de mandat le 1er juin 1905 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

REYMOND (FRANCISQUE), représentant en 1873, député de 1876 à 1889, né à Montbrison (Loire) le 15 mai 1829, fut élève de l'Ecole centrale des arts et manufactures, en sortit avec le diplôme d'ingénieur civil, et remplit successivement les fonctions de chef de section à la Compagnie d'Orléans, d'entrepreneur de chemins de fer à Tarbes et de concessionnaire de mines de cuivre en Corse, Le 12 octobre 1873, en remplacement de M. Dorian, décédé, M. Francisque Reymond fut élu représentant de la Loire par 61,480 voix (86,662 votants, 140,025 inscrits), contre 25,061 à M. Faure-Belon; il prit place au centre gauche et se prononça contre le ministère de Broglie, pour les amendements Wallon et Pascal Duprat, pour l'ensemble des lois constitutionnelles. Conseiller général de la Loire pour le canton de Saint-Galmier, puis vice-président de ce conseil, il fut réélu député, le 20 février 1876, par la 2e circonscription de Montbrison, sur un programme d'affaires, avec 9,334 voix (13,393 votants, 17,686 inscrits), contre 4,040 à M. de Poncins. M. Fr. Reymond siégea à gauche comme précédemment, et fut des 363. Renvoyé à la Chambre, le 14 octobre 1877, par 9,631 voix (14,478 votants, 18,447. inscrits), contre 4,824 a M. Coste, il appuya le cabinet Dufaure et les ministères républicains qui suivirent, vota contre l'amnistie plénière, pour l'invalidation de Blanqui, fut secrétaire de la commission des marchés de l'Exposition de 1878, et obtint encore sa réélection, le 21 août 1881, par 8,201 voix (9,054 votants, 19,185 inscrits). Il soutint la politique opportuniste, se prononça pour les crédits du Tonkin, et fut porté, aux élections d'octobre 1885, sur la liste républicaine opportuniste de la Loire, et élu, le 1er sur 9, par 66,227 voix (116,857 votants, 151,072 inscrits). Il parut plus d'une fois à la tribune, pour discuter les intérêts économiques de sa région, et fut élu, le 5 janvier 1888, sénateur de la Loire, par 495 voix sur 942 votants. Il s'assit à gauche dans la Chambre haute, et se prononça, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure de la haute cour contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

REYMOND (FRANCISQUE), né le 15 mai 1829 à Montbrison (Loire), mort le 1er juin 1905 à Paris.

Représentant de la Loire de 1873 à 1876.

Député de la Loire de 1876 à 1888.

Sénateur de la Loire de 1888 à 1905.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 129.)

Francisque Reymond, qui depuis 1873 avait siégé sans interruption à l'Assemblée nationale, puis à la Chambre des députés fut élu sénateur de la Loire le 5 janvier 1888. Il fut réélu le 3 janvier 1897 au premier tour de scrutin par 764 voix sur 949 votants.

Républicain modéré, il se prononça pour le scrutin d'arrondissement et l'interdiction des candidatures multiples, pour la procédure de la Haute Cour contre le général Boulanger, pour le projet de loi tendant à réprimer les menées anarchistes et pour le projet de loi relatif au contrat d'association (loi du 1er juillet 1901).

Il prit une part importante à l'étude et à la discussion de lois relatives aux questions économiques, financières et aux travaux publics. Il provoqua une enquête sur les industries de la soie et fut le pro moteur du grand canal du Rhône et de la Loire.

C'est le 14 novembre 1901 qu'il prononça sa dernière importante intervention à la tribune du Sénat, en qualité de rapporteur d'un projet de loi relatif au dessèchement d'étangs dans le département de l'Ain ; ce fut pour lui l'occasion de dépeindre ces régions avec leurs divers modes de culture, les servitudes qui les grevaient de tous côtés et de rappeler la protestation qu'Edgar Quinet avait élevée contre l'état de misère de ce pays.

Francisque Reymond mourut en cours de mandat le 1er juin 1905.

Francisque Reymond avait été directeur de l'Ecole centrale des arts et manufactures de 1892 à 1895. Il était également membre de nombreux comités ou commissions : Comité consultatif des chemins de fer, Conseil supérieur du commerce, Commission supérieure de l'enseignement technique.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Francisque REYMOND

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