État civil :
Né le 4 juin 1821
Décédé le 6 octobre 1885
Profession :
Médecin
Département :
Ain
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Elu le 25 janvier 1885
Fin de mandat le 6 octobre 1885 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

ROBIN (CHARLES-PHILIPPE), sénateur de 1876 à 1885, né à Jasseron (Ain) le 4 juin 1821, mort à Jasseron le 6 octobre 1885, fit ses études médicales à Paris. Interne des hôpitaux en 1843, il obtint, l'année suivante, le prix de l'Ecole pratique, et, en 1845, fut envoyé par Orfila à Jersey et en Normandie pour y recueillir des échantillons destinés au nouveau musée de la faculté. Docteur en médecine du 31 août 1846, docteur ès sciences la même année, agrégé en 1847, il fut chargé, peu après, du cours d'anatomie générale, science nouvelle que Bichat avait créée en France. Ses études portèrent surtout sur l'application du microscope à la texture intime des tissus et des humeurs du corps humain. Ses nombreux travaux et ses découvertes lui méritèrent bientôt une situation éminente dans le monde scientifique. Membre de l'Académie de médecine depuis 1858, il devint, le 19 avril 1862, titulaire de la chaire d'histologie qui venait d'être fondée à la faculté de médecine. Membre de la Société de biologie, correspondant de plusieurs académies étrangères, il fut reçu membre de l'Académie des sciences le 11 mai 1866, en remplacement de Valenciennes. Il se trouva alors mêlé à plusieurs polémiques soulevées par les doctrines transformistes, dont il se déclara le partisan. En 1872, le juge de paix de son arrondissement le raya de la liste des jurés sous prétexte qu'il ne croyait pas en Dieu. Robin protesta de son dévouement à la science, mais ne fut rétabli qu'en 1876, après des scènes tumultueuses à l'Ecole de médecine et une vive polémique dans les journaux avancés. Elu, le 30 janvier 1876, sénateur de l'Ain, par 341 voix (541 votants), il prit place à gauche, vota, le 23 juin 1877, contre la dissolution de la Chambre des députés demandée par le ministère de Broglie, et prit aussi part aux discussions sur la loi de l'enseignement supérieur. Réélu, le 25 janvier 1885, par 671 voix (905 votants), il mourut au mois d octobre suivant, et fut remplacé, le 13 décembre, par M. Morellet. M. Robin a publié un grand nombre de travaux, parmi lesquels : Sur les fermentations, thèse d'agrégation (1847); - Du microscope et des injections dans leur application à l'anatomie et à la pathologie (1849); - Traité de chimie anatomique et physiologique, normale et pathologique (1852);- Histoire naturelle des végétaux parasites de l'homme et des animaux (1853); - Leçons sur les substances amorphes et les blostèmes (1866); - Leçons sur les humeurs (1867); - Programme du cours d'histologie 1870); - Traité du microscope (1870); - Anatomie et physiologie cellulaires (1873); - L'instruction et l'éducation (1877). - Il a donné avec Littré plusieurs éditions du dictionnaire de médecine de Nysten et collaboré aux comptes-rendus de la Société de biologie et de l'Académie des sciences. Chevalier de la Légion d'honneur (1858).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles ROBIN

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