État civil :
Né le 24 août 1835
Décédé le 10 décembre 1896
Profession :
Fonctionnaire
Département :
Finistère
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 6 octobre 1895
Fin de mandat le 10 décembre 1896 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

ROUSSEAU (PAUL-ARMAND), représentant en 1871, député de 1881 à 1885, né à Trefflez (Finistère; le 24 août 1835, entra à l'Ecole polytechnique en 1854, à l'Ecole des ponts et chaussées le 1er novembre 1857, et devint successivement ingénieur de 3e classe le 27 octobre 1860, ingénieur ordinaire de 2e classe le 23 août 1865, et ingénieur du port de Brest en 1867. Pendant la guerre, il dirigea les travaux du camp de Conlie. Candidat républicain à l'Assemblée nationale dans le Finistère, il échoua d'abord, le 8 février 1871, avec 41,354 voix sur 76,088 votants, et fut élu, le 2 juillet suivant, en remplacement de l'un des quatre représentants qui avaient opté pour d'autres départements, le 2e sur 4, par 58,837 voix (93,916 votants, 169,980 inscrits). Il prit place à la gauche républicaine, fit partie au comité de direction de ce groupe, et vota contre la pétition des évêques, pour le service de trois ans, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le ministère de Broglie, pour les lois constitutionnelles. Vice-président de son groupe, rapporteur de la commission du budget en 1874 et en 1875, il prit aussi plusieurs fois la parole sur les questions de travaux publics, Conseiller général dit 2e canton de Brest, depuis le 8 octobre 1871 il échoua aux élections sénatoriales dans le Finistère, le 30 janvier 1876, avec 140 voix, sur 380 votants, fut nommé, au mois d'octobre suivant, directeur des routes et de la navigation au ministère des travaux publics, et rentra au parlement le 21 août 1881, comme député de la 1re circonscription de Morlaix, élu par 6,948 voix (12,770 votants, 19,969 inscrits), contre 5,793 à M. Mège. Il reprit sa place à la gauche républicaine, échoua, comme sénateur, le 5 novembre 1882, en remplacement de MM. Monjaret de Kerjégu et de Porsang, décédés, avec 187 voix, sur 385 votants; déposa (juillet 1883), lors de la discussion sur les conventions avec les grandes compagnies de chemins de fer, un amendement tendant à la réélection de tout membre du parlement qui, au cours de son mandat, aurait accepté les fonctions d'administrateur d'une compagnie (voté par 335 voix, contre 53), et fut nommé (avril 1885) sous-secrétaire d'Etat aux colonies; il défendit, en cette qualité, le projet de loi sur la relégation des récidivistes, Porté sur la liste républicaine du Finistère aux élections du 4 octobre 1885, il échoua avec 57,098 voix, sur 121,966 votants. C'est M. Rousseau qui fit en 1888 le rapport officiel sur la situation du canal de Panama, lorsque cette société, après l'échec de son émission d'obligations à lots, demanda le concours du gouvernement,

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

ROUSSEAU (PAUL, Armand), né le 24 août 1835 à Trefflez (Finistère), mort le 10 décembre 1896 à Hanoï (Tonkin).

Représentant du Finistère de 1871 à 1875.

Député du Finistère de 1881 à 1885.

Sénateur du Finistère de 1895 à 1896.

Sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics du 30 janvier au 29 juillet 1882.

Sous-secrétaire d'Etat à la Marine et aux Colonies du 6 avril au 29 décembre 1885.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 207.)

Nommé conseiller d'Etat en 1886, Armand Rousseau devient, le 29 décembre 1894, gouverneur général de l'Indochine. Il n'avait pas sollicité ces hautes fonctions mais il ne crut pas devoir, malgré son âge et sa santé, les refuser. Il entreprend donc une double tâche : assurer la pacification complète de la colonie et y développer le réseau des voies de communication. Il met au point un projet d'emprunt qu'il vient défendre en France et qui est approuvé par le parlement. Cependant, le 6 octobre 1895, Armand Rousseau est élu sénateur du Finistère. Au moment où il entrevoit la possibilité de prendre un peu de repos et de se consacrer tout entier à son nouveau mandat, il succombe, à Hanoï, au climat. Il meurt le 10 décembre 1896, à l'âge de 61 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Armand ROUSSEAU

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