État civil :
Né le 21 février 1836
Décédé le 6 février 1923
Profession :
Vétérinaire
Département :
Pas-de-Calais
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 1er août 1897
Elu le 28 janvier 1900
Elu le 3 janvier 1909
Fin de mandat le 10 janvier 1920 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

VISEUR (JULES, AUGUSTIN), né le 21 février 1836 à Vis-en-Artois (Pas-de-Calais), mort le 6 février 1923 à Equihem (Pas-de-Calais).

Sénateur du Pas-de-Calais de 1897 à 1920.

Propriétaire agriculteur, vétérinaire, chef du service départemental vétérinaire, Jules Viseur accepte au dernier moment, en 1893, d'être candidat à l'élection législative dans la 2e circonscription d'Arras contre le candidat conservateur ; il obtient 9.704 voix contre 9.791 à Tailliandier, qui est réélu.

Il a plus de chance le 1er août 1897 où, au premier tour de scrutin, il est élu sénateur en remplacement de Camescasse, décédé, par 1.499 voix sur 1.798 votants. Dès son élection au Sénat il cesse d'exercer ses fonctions de chef du service vétérinaire départemental.

Son mandat lui est renouvelé le 28 janvier 1900, toujours au premier tour de scrutin, par 1.189 voix sur 1.792 votants, et le 3 janvier 1909 par 1.467 voix sur 1.924 votants.

Jules Viseur est inscrit au groupe de l'union républicaine. Il prend part à la discussion du projet de loi ayant pour objet la protection de la santé publique, de la proposition de loi relative au recrutement de l'armée.

Ancien vice-président du Conseil départemental d'hygiène et de salubrité, ancien secrétaire général de la société de médecine vétérinaire du Nord et du Pas-de-Calais et de la société centrale d'agriculture, président d'honneur du cercle agricole du Pas-de-Calais, membre correspondant de la société nationale d'agriculture de France et de la société centrale vétérinaire, ancien membre du conseil supérieur des haras et du comité consultatif des épizooties, ancien président du conseil de surveillance du journal l'Avenir, Jules Viseur se livre à de nombreuses études vétérinaires sur la transmission de la tuberculose aux carnivores par les voies digestives, sur la morve chez l'homme, la péripneumonie, la clavelée. En 1873, dans une lecture à l'Académie de médecine, il fait la première démonstration de la transmissibilité de la tuberculose aux carnivores par les voies digestives.

Il publie de nombreux travaux sur l'agriculture et l'économie du bétail notamment, en 1897, une Histoire de la race chevaline boulonnaise, ouvrage très estimé.

Il signe la préface d'un volume de Récits et pensées.

Républicain progressiste il combat, sous l'Empire, la candidature officielle et le plébiscite.

Le 1er juillet 1882, il est fait chevalier de la Légion d'honneur pour « services exceptionnels rendus à l'occasion des épizooties ».

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jules VISEUR

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