Appartenance politique :
Groupe du Mouvement Républicain Populaire
État civil :
Né le 17 avril 1901
Décédé le 27 décembre 1988
Profession :
Exploitant forestier et agricole
Département :
Sarthe
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 6 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

MONTGASCON (Jean de)

Né le 17 avril 1901 à Melun (Seine-et-Marne)

Décédé le 27 décembre 1988 à La Flèche (Sarthe)

Conseiller de la République de la Sarthe de 1946 à 1948

Jean de Montgascon doit les réussites de sa vie à une vive intelligence et un travail acharné. Peu après son baccalauréat, en 1920, le jeune homme est employé dans une banque parisienne. Il y remplit parfaitement ses fonctions et, en 1927, accède au poste de fondé de pouvoir. Après trois ans dans ce poste, il prend à son compte une entreprise de transport (camionnage et groupage) et la mène à bien jusqu'à la guerre.

Son mariage change quelque peu les données de sa vie. Son épouse étant originaire de la Sarthe, il s'installe à La Flèche, et se fait exploitant forestier et agricole. Secrétaire général du syndicat des propriétaires forestiers et sylviculteurs de la Sarthe, il en devient, grâce à ses compétences, vice-président, et en développe l'activité. Parallèlement, il assure la présidence du syndicat de battage de La Flèche. Ses activités professionnelles et syndicales ne l'empêchent pas de se dévouer aux questions sociales. Lui-même père de 4 enfants, il se sent concerné par les questions relatives à la famille et apporte dans cette action militante toute sa force de persuasion. Président de l'union départementale des associations familiales de la Sarthe, il obtient ainsi facilement la compréhension des pouvoirs publics sur ces problèmes, et l'attachement des familles de sa région.

Le 8 décembre 1946, Jean de Montgascon est élu au Conseil de la République, sur la liste du Mouvement républicain populaire (MRP).

A son arrivée au Palais du Luxembourg, il rejoint le groupe MRP, et est nommé membre de la commission de la presse, de la radio et du cinéma - commission dont il démissionne aussitôt-, de la commission des moyens de communication et des transports, et de la commission de la famille, de la population et de la santé publique.

Durant son court mandat parlementaire, Jean de Montgascon se saisit des occasions qui lui sont données pour faire ses preuves. Il effectue notamment plusieurs rapports portant sur les questions de transports : sur l'accord passé entre l'Etat et la société générale des chemins de fer pour l'exploitation de certaines lignes secondaires d'intérêts général, sur l'abrogation d'un article relatif au cahier des charges de la Société nationale des chemins de fer français, sur le rétablissement éventuel du « collectif colonie de vacances » avec 75 % de réduction sur les tarifs ordinaires de la SNCF. En 1948, pour le 20e anniversaire de la ligne aérienne « Mermoz », qui rejoint Paris à Buenos Aires (Brésil), Jean de Montgascon et plusieurs personnalités prennent place dans l'avion « Ciel-de-Champagne » pour refaire, comme en un pèlerinage, le prestigieux itinéraire du pilote français. Le conseiller de la République de la Sarthe décrit alors le voyage dans le quotidien L'Aube, sans cacher son émotion et sa fierté « devant le témoignage du pieux souvenir conservé par nos amis brésiliens à celui qui, le premier, se posa en avion, il y vingt ans sur leur rivage à Natal [port du Brésil]. »

Ambitieux, lui aussi, sur l'avenir des transports, Jean de Montgascon signe d'ailleurs la proposition de résolution invitant le gouvernement à procéder à un nouvel examen du projet de construction d'un tunnel sous la Manche.

Dans un discours sur le Congrès de La Haye de mai 1948, le conseiller de la République de la Sarthe salue la « grande espérance » qui est née de la rencontre. « [L] 'idée d'une fédération européenne est en marche et rien ne l'arrêtera », promet-il alors.

Jean de Montgascon, tout en affirmant principalement ses compétences dans le domaines des transports n'oublie pas pour autant ses préoccupations agricoles et familiales : en mars 1947, il intervient ainsi dans la discussion sur le budget de l'agriculture ; en décembre 1947, il réalise un rapport tendant à inviter le gouvernement à appliquer la loi relative à la révision des salaires moyens départementaux et à faire entrer en ligne de compte le nombre d'enfants pour le calcul d'un minimum vital familial ; enfin, en mars 1948, il propose plusieurs amendements à la proposition de loi tendant à accorder aux mères de familles salariées un congé supplémentaire.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean de MONTGASCON

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