Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Né le 7 novembre 1904
Décédé le 29 juillet 1970
Profession :
Permanent du Parti communiste
Département :
élu(e) par l'Assemblée Nationale
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 19 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

DÉCAUX (Jules)

Né le 7 novembre 1904 à Solesmes (Nord)

Décédé le 29 juillet 1970 à Oresmaux (Somme)

Conseiller de la République élu par l'Assemblée Nationale de 1946 à 1948

Originaire d'une modeste famille du Nord de la France, Jules Décaux entre dès l'adolescence dans la vie active, comme ouvrier chaudronnier, et adhère aux jeunesses communistes en 1921, année de leur création. Son ascension au sein de l'appareil du Parti est rapide : il est secrétaire des jeunesses communistes d'Anzin, commune où il exerce son activité professionnelle, dès 1924. Il complète ensuite sa formation militante en suivant les cours de l'école de propagande du Parti, en 1929, puis rejoint à Lille Arthur Ramette, qui le nomme secrétaire des jeunesses communistes du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme, en 1930. Cette même année, il accède également au comité régional du Nord, puis part à Moscou pour y suivre les cours de l'Ecole léniniste internationale.

A son retour en France, il s'installe en région parisienne, à Ivry-sur-Seine, et devient permanent du Parti en occupant le secrétariat de la région Paris-Sud, en 1934. Elu conseiller municipal d'Ivry-sur-Seine lors du scrutin de mai 1935, Jules Décaux est nommé membre suppléant du comité central en janvier 1936.

D'octobre 1937 à octobre 1938, il effectue plusieurs séjours en Union soviétique comme représentant du PCF auprès de l'Internationale communiste.

Mobilisé lorsque la guerre éclate, en 1939, il est fait prisonnier à l'issue des combats de juin 1940, et reste incarcéré en Allemagne durant toute la durée du conflit.

Le congrès du Parti réuni en juin 1945 ne le reconduit pas au comité central, au motif qu'il n'aurait pas cherché à s'évader au cours de son emprisonnement ; mais on lui confie le secrétariat de la fédération communiste de la Manche.

Puis, le 19 décembre 1946, il est nommé au Conseil de la République par l'Assemblée nationale pour y représenter le Parti communiste.

Il siège à la Commission de la reconstruction et des dommages de guerres, et à celle du travail et de la sécurité sociale. En juillet 1947, il participe au débat sur les loyers et, en décembre, à celui sur la réorganisation des compagnies républicaines de sécurité.

L'année suivante, il prend part aux discussions sur le prélèvement exceptionnel de lutte contre l'inflation, le redressement économique et financier, et les budgets pour 1948 de l'urbanisme et des anciens combattants.

Il dépose également deux propositions de résolution sur les coefficients servant de base à la détermination forfaitaire du bénéfice agricole et sur l'attribution d'un pécule aux anciens prisonniers de guerre.

Lors des élections au Conseil de la République du 7 novembre 1948, il conduit la liste d'Union républicaine et résistante présentée par le Parti communiste dans la Manche, mais ne recueille que 27 voix sur 1 425 suffrages exprimés.

Ce bref intermède parlementaire ainsi refermé, il reprend ses fonctions de collaborateur du comité central, jusqu'à son départ à la retraite, en 1969.

Il disparaît l'année suivante, à Oresmaux, le village de la Somme où il s'était retiré.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jules DECAUX

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