Appartenance politique :
Groupe du Rassemblement du Peuple Français
État civil :
Né le 8 juillet 1901
Décédé le 20 octobre 1985
Profession :
Chef d'entreprise
Département :
Seine
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Vème République

Accéder à la notice de Jean FLEURY sous la Ve République

Devenu Sénateur le 23 août 1951
Fin de mandat le 18 mai 1952 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)
Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

FLEURY (Jean)

Né le 8 juillet 1901 à Bourg-la-Reine (Seine)

Décédé le 20 octobre 1985 à Arpajon (Essonne)

Sénateur de la Seine de 1951 à 1952

Au terme d'études secondaires menées au lycée Janson De Sailly, Jean Fleury entre à l'Ecole Polytechnique, puis à l'Ecole des Mines de Paris. Il devient alors ingénieur des services techniques de Radio-Paris, puis directeur général de Radio-Saïgon.

Son attitude courageuse durant la deuxième guerre mondiale lui vaut la Croix de guerre et la Médaille de la Résistance ; il est également promu officier de l'Empire britannique.

Il rejoint le RPF dès sa création et accède à la vice-présidence du comité départemental de la Seine. Aussi figure-t-il en onzième position sur la liste RPF de la Seine, conduite par Pierre de Gaulle, pour les élections au Conseil de la République du 7 novembre 1948.

Avec 1 152 voix sur 3 096 suffrages exprimés, cette liste remporte alors huit des vingt sièges à pourvoir. Trois de ces élus accèdent à l'Assemblée nationale lors des élections législatives du 17 juin 1951. Cela permet alors à Jean Fleury d'accéder au Conseil de la République.

Il y rejoint le groupe du RPF et siège aux commissions de la production et du travail.

Auteur d'une proposition de résolution tendant à inviter le Gouvernement à modifier les modalités de répartition de la taxe locale pour le département de la Seine, déposée le 13 décembre 1951, il intervient dans les débats sur les dépenses de fonctionnement des services de l'industrie et de l'énergie pour 1952 et sur l'échelle mobile des salaires.

A nouveau candidat, en dixième position, sur la liste RPF aux élections au Conseil de la République du 18 mai 1952 dans la Seine, il ne retrouve pas son siège, cette liste ne remportant que sept des vingt sièges à pourvoir.

Jean Fleury siège alors à l'Assemblée de l'Union Française jusqu'en 1958. Il est vice-président de cette assemblée en 1957-1958.

Il sera à nouveau sénateur de la Seine de 1962 à 1977.

Ve République

FLEURY (Jean)

Né le 8 juillet 1901 à Bourg-en-Bresse (Ain)

Décédé le 20 octobre 1985 à Arpajon (Essonne)

Sénateur de la Seine de 1951 à 1952

Conseiller de l'Union française de 1952 à 1958

Sénateur de la Seine puis des Hauts-de-Seine de 1962 à 1978

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome IV, p 75-76)

Vice-président de l'Assemblée de l'Union française depuis 1957, le gaulliste Jean Fleury accueille avec satisfaction le retour au pouvoir du général de Gaulle en juin 1958 et les institutions de la Ve République. Cet ancien polytechnicien quitte alors temporairement la vie parlementaire pour le milieu de l'entreprise. Il est gérant de la Société algérienne des accumulateurs électriques et directeur général de la société d'équipements électriques Dary. Dans le même temps, il est élu municipal à Neuilly-sur-Seine, sa commune de résidence, où il devient adjoint au maire. Aux élections sénatoriales de 1959, il est candidat malheureux sur la liste de l'Union pour la Nouvelle République (UNR) de la Seine. En décembre 1961, il est coopté au comité central de l'UNR. En mai 1962, la nomination de Jacques Marette au gouvernement de Georges Pompidou lui permet de siéger au Sénat à la place du nouveau ministre des Postes et Télécommunications dont il est le suppléant. Il s'inscrit logiquement au groupe UNR qui prend le nom de groupe de l'Union des démocrates pour la Ve République en novembre 1967.

Jean Fleury rejoint la commission des affaires culturelles en octobre 1962 et en devient le vice-président. Cet homme de radio, qui dirigea avant-guerre les services techniques de Radio-Paris, Radio-France puis Radio-Saïgon, suit de près les débats sur le statut et le fonctionnement de l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF). Il prend régulièrement part à la discussion dès que l'ordre du jour concerne les questions des rapports avec l'Etat, du budget, des programmes, de l'introduction de la publicité, de l'action éducative, de l'apparition de nouvelles chaînes à l'ORTF. Il est d'ailleurs membre du Conseil de surveillance de la radiodiffusion-télévision française, et représente le Sénat auprès du ministre chargé de l'Information (novembre 1964). Il intervient en tant que rapporteur de la commission des affaires culturelles, lors de la discussion des projets de loi de finances ainsi que sur les sujets concernant la presse écrite. Les domaines de l'enseignement et de la recherche attirent aussi l'attention de ce fils de directrice d'école, passé par l'école des Mines. En 1966, il est nommé membre de la commission de contrôle chargée d'examiner les problèmes d'orientation et de sélection dans le service public de l'enseignement, et participe à la commission mixte paritaire sur le projet de loi portant création d'organismes de recherche.

Membre du comité central de l'Union des démocrates pour la Ve République depuis novembre 1967, Jean Fleury obtient de nouveau l'investiture de son parti pour les élections sénatoriales du 22 septembre 1968 et est réélu. Il reste très actif, à la commission des affaires culturelles, sur les dossiers liés à l'ORTF (il est membre de la mission sénatoriale de l'ORTF en 1971 et de la délégation parlementaire pour la radiodiffusion-télévision française en 1974) et à l'enseignement. Sur ce dernier point, il intervient lors de la discussion du projet de loi d'orientation de l'enseignement supérieur (1975) et plusieurs de ses questions orales portent sur les programmes scolaires et la formation des enseignants (1977). Il s'intéresse également à la réglementation des agences de presse (octobre 1970) et participe aux travaux du Sénat sur le projet de loi portant création du Centre national d'art et de culture Georges Pompidou (1975). Il prend également part au débat sénatorial sur l'orientation du VIIe Plan, les problèmes liés à la construction des centrales nucléaires (1975) et le code de l'urbanisme (1977).

Toujours conseiller municipal et premier adjoint au maire de Neuilly, il est élu conseiller général du canton nord de Neuilly-sur-Seine à partir de 1967, puis siège au Conseil régional d'Ile de France. Il préside également l'Office d'Habitations à loyer modéré (HLM) des Hauts-de-Seine, et siège au conseil d'administration de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) et du Comité directeur du syndicat général de la construction électrique.

Jean Fleury approuve la loi du 13 juillet 1965 portant réforme des régimes matrimoniaux. Il ne prend pas part au vote de la loi Neuwirth du 28 décembre 1967 relative à la régulation des naissances. Il approuve la loi du 5 juillet 1972 portant création et organisation des régions et celle du 27 décembre 1973 d'orientation du commerce et de l'artisanat. Il vote en faveur de la loi du 5 juillet 1974 portant à 18 ans l'âge de la majorité. Il soutient la loi Veil du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) mais s'oppose à la loi du 11 juillet 1975 portant réforme du divorce.

A partir du milieu des années 1970, Jean Fleury se désengage progressivement de la vie politique. Il quitte le Conseil général des Hauts-de-Seine lors des élections cantonales de 1973, et la même année cesse de présider l'office départemental d'HLM. Il renonce à briguer de nouveau les fonctions de conseiller municipal de Neuilly en 1977 et n'est pas candidat aux élections sénatoriales du 25 septembre 1977. Il s'installe alors à la campagne, près d'Arpajon en Essonne. Vice-président de l'Amicale des réseaux action de la France combattante, il se consacre à l'histoire de la radio clandestine pendant la dernière guerre. Il meurt le 20 octobre 1985 d'une crise cardiaque. Lors de ses obsèques le 23 octobre à La Norville près d'Arpajon, l'ancien ministre Maurice Bourgès-Maunoury et Lucie Aubrac évoquent avec émotion la belle carrière de ce grand résistant fidèle au général de Gaulle. Cet officier de la Légion d'honneur était titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance. Il était aussi officier de l'ordre de l'Empire britannique.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean FLEURY

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