Appartenance politique :
Groupe du Centre Républicain d'Action Rurale et Sociale
État civil :
Né le 30 mars 1901
Décédé le 20 mai 1996
Profession :
Médecin
Département :
Océanie
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 15 mars 1953
Fin de mandat le 8 juin 1958 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

FLORISSON (Jean)

Né le 20 (*) mars 1901 à Mont-de-Marsan (Landes)

Décédé le 20 mai 1996 à Bretagne de Marsan (Landes)

Sénateur des Etablissements français de l'Océanie de 1953 à 1958

Au terme de ses études en médecine, Jean Florisson entre comme médecin à la Compagnie des Messageries maritimes.

Puis il s'installe à Papeete, où il poursuit son activité médicale, et s'engage dans la vie politique, dans les rangs du Rassemblement Démocratique des Populations Tahitiennes.

Il est élu au Conseil de la République le 15 mars 1953 : le scrutin prévu au mois de mai 1952 a dû être différé jusqu'à cette date pour permettre le renouvellement préalable de l'Assemblée représentative du territoire.

Il obtient alors dix-neuf voix sur les dix-neuf suffrages exprimés.

Il se rattache au groupe du Centre Républicain d'Action rurale et Sociale, et siège à la Commission de la marine et des pêches, et à celle de la France d'outre-mer.

Ces deux secteurs constituent en effet les principaux sujets de ses interventions : ainsi participe-t-il aux débats sur les avenants aux conventions avec la Compagnie générale transatlantique, et la Compagnie des messageries maritimes (août 1954), sur le budget de la France d'outre-mer pour 1955, et la réorganisation municipale dans les territoires d'outre-mer (février et mars 1955), et, bien sûr, sur le projet de loi, présenté par Gaston Defferre en juin 1956, tendant à prendre des mesures propres à assurer l'évolution des territoires d'outre-mer.

Dans son intervention, il souligne le poids excessif de l'administration métropolitaine, mais aussi sollicite du ministre « une triple assurance : d'abord que les territoires français du Pacifique ne seront pas oubliés, en second lieu que le franc CFP sera maintenu, enfin que nos fonctionnaires locaux seront plus équitablement rémunérés.

Que nos territoires du Pacifique ne soient pas oubliés, il n'est nullement superflu de le demander, ainsi que le montrent un certain nombre de précédents fâcheux, notamment la date des élections et la création de l'assemblée territoriale. Le siège que j'occupe est resté vacant neuf mois. Une assemblée représentative élue en 1945 a été prorogée, Dieu sait comment ! jusqu'en 1953. En 1951 comme en 1956, le député sortant s'est vu pénaliser par la carence gouvernementale : les élections ont, en effet, traîné pendant des mois.

Au demeurant, il se passe des choses bizarres à Tahiti ! Un secrétaire général peut destituer - il n'y a pas d'autre mot - le président de l'assemblée locale. Un chef de la sûreté peut interroger sur leur vote secret des conseillers de l'Union française..

Nous sommes flattés, d'autre part, des visites fréquentes que nos collègues parlementaires font à nos territoires. Il arrive que nous ne soyons pas là pour les recevoir. Mais, au fond, pourquoi s'en plaindre ? Nos visiteurs bénéficient en notre absence d'une plus complète liberté de mouvement et d'information et, quant à nous, nous avons l'avantage d'apprendre par eux ce qui se passe chez nous ».

En conclusion, il adjure ses collègues de « ne pas s'opposer aux réformes outre-mer ». C'est dans le même esprit qu'il s'exprime, l'année suivante sur l'institution d'un conseil de gouvernement en Nouvelle-Calédonie, et dans les Établissements français de l'Océanie : il réclame alors l'extension des compétences de ces conseils.

La dernière intervention de son mandat porte sur le budget de la France d'outre-mer pour 1958, avec ses observations favorables à la construction d'un aérodrome à Tahiti.

Il ne prend pas part aux votes des 2 et 3 juin sur les pleins pouvoirs, et sur la réforme constitutionnelle.

Lors du scrutin du 8 juin 1958, il perd son siège au profit de Gérald Coppenrath, en obtenant onze voix contre treize sur vingt-quatre suffrages exprimés.

(*) Note de la Division des Archives : Né le 30 mars 1901

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Ve République

FLORISSON (Jean)

Né le 30 mars 1901 à Mont-de-Marsan (Landes)

Décédé le 20 mai 1996 à Bretagne de Marsan (Landes)

Sénateur des Établissements français de l'Océanie de 1953 à 1958

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome IV, p. 77-78)

Battu aux élections sénatoriales en 1958, Jean Florisson conserve son mandat de conseiller territorial d'Océanie jusqu'en 1962.

Il rentre ensuite en métropole où il meurt à l'âge de 95 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean FLORISSON

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