Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Né le 2 octobre 1911
Décédé le 4 novembre 1975
Profession :
Agent d'assurance
Département :
Vaucluse
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

GRANGEON (Lucien)

Né le 2 octobre 1911 à Vaison-la-Romaine (Vaucluse)

Décédé le 4 novembre 1975 à La Ciotat (Bouches-du-Rhône)

Conseiller de la République de Vaucluse de 1946 à 1948

Lucien Grangeon suit un itinéraire politique original : issu de cette vieille terre socialiste de Vaucluse, il se rapproche du Parti communiste à la Libération, ce qui conduit à son exclusion de la SFIO, avec l'ensemble de la section de Vaison-la-Romaine, en janvier 1946.

Avant guerre, il était parvenu, par son courage et sa ténacité, à s'élever socialement en devenant agent d'assurance, alors qu'il est issu d'une modeste famille d'artisan, et possède le seul certificat d'études primaires.

La guerre bouleverse son existence : il entre, dès 1940, dans la clandestinité, et organise, dans le maquis, la 1re compagnie « Vasio », qui regroupe 250 hommes bien encadrés et armés.

Lors des combats qui amorcent la libération du territoire, il occupe dès juin 1944, Vaison, puis combat à Montbrun, et dans la région de Vaucluse.

Promu au grade de capitaine par le Gouvernement provisoire d'Alger, il reçoit la médaille militaire, et la croix de la Résistance.

Chargé alors de gérer la municipalité provisoire de Vaison, il siège également au Comité départemental de Libération de Vaucluse.

Il est ensuite élu maire de Vaison, en avril 1945, puis conseiller général du canton en octobre suivant.

Cette ascension politique est couronnée par son élection, le 8 décembre 1946, au Conseil de la République pour y représenter le département de Vaucluse : il est élu dès le premier tour, par 204 voix sur 545 suffrages exprimés.

Il rejoint le groupe d'Union Républicaine et Résistante, apparenté au groupe communiste, et siège aux Commissions de la presse, et de la reconstruction.

Les nouvelles modalités d'élection retenues pour le scrutin du 7 novembre 1948 ne lui sont pas favorables : en tête de la Liste d'Union Républicaine et Résistante, il remporte 113, puis 108 voix, sur 567, puis 585 suffrages exprimés.

Les deux sièges à pourvoir reviennent alors au RGR et à la SFIO.

Au cours de son mandat au Conseil de la République, sa jeunesse - il a 35 ans lors de son élection - lui vaut d'être secrétaire d'âge, lors de la constitution du Bureau provisoire.

Il intervient sur de nombreux sujets à dominante économique et financière, et sur le projet de loi relatif au canal de Pierrelatte ; il dépose également une proposition de résolution invitant le Gouvernement à rétablir le festival de Cannes.

En 1948, il s'exprime sur le projet de loi instituant une aide temporaire à l'industrie cinématographique, ainsi que sur l'élection des Conseillers de la République : il propose alors, sans succès, que leur âge d'éligibilité soit ramené à 30 ans.

Après son échec de 1948, il abandonne la vie politique nationale pour se consacrer à sa région d'origine.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Lucien GRANGEON

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