Appartenance politique :
Groupe Socialiste
État civil :
Né le 15 juin 1918
Décédé le 24 août 2010
Profession :
Avocat
Département :
Sénégal

Elu le 8 juin 1958
Fin de mandat le 15 juillet 1959 (Cessation de mandat en application de l'ordonnance n°58-974 du 17 octobre 1958, relative au fonctionnement provisoire des pouvoirs publics)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

GUILLABERT (André)

Né le 15 juin 1918 à Saint-Louis (Sénégal)

Sénateur du Sénégal en 1958

Après l'obtention de son doctorat en droit, André Guillabert s'établit à Dakar, où il ouvre un cabinet d'avocat.

C'est en 1946 qu'il entre dans la vie politique, avec son élection au Conseil territorial du Sénégal, dont il devient vice-président en 1952.

Membre de l'Assemblée de l'Union Française d'octobre 1953 jusqu'à son élection sénatoriale, en juin 1958, il en devient vice-président au mois d'octobre 1957.

Puis il se présente, le 8 juin 1958, au Conseil de la République, et remporte l'un des trois sièges à pourvoir.

Rattaché au groupe socialiste, il siège à la Commission des affaires culturelles.

Lors des municipales du mois de septembre 1958, il accède également à la mairie de Louga.

Mais l'évolution institutionnelle de l'Afrique Occidentale Française s'accélère, et son mandat sénatorial vient à son terme le 15 juillet 1959.

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Ve République

GUILLABERT (André)

Né le 15 juin 1918 à Saint-Louis (Sénégal)

Décédé le 24 août 2010 à Saint-Louis

Sénateur du Sénégal en 1958 et 1959

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958)

Élu sénateur du Sénégal en juin 1958 sur la liste du Parti du regroupement africain conduite par le maire de Dakar Amadou Lamine-Gueye, André Guillabert voit son mandat prendre fin le 15 juillet 1959, en application de l'ordonnance du 17 octobre 1958 relative au fonctionnement provisoire des pouvoirs publics.

S'il siège au Sénat de la Communauté de 1959 à 1961, c'est surtout dans la vie politique sénégalaise qu'il joue dès lors un rôle de premier plan. Maire et député de Louga à partir de 1958, il est vice-président de l'Assemblée constituante du Sénégal en 1958 et 1959, puis vice-président de l'Assemblée législative en 1959 et 1960.

Après l'indépendance du Sénégal, proclamée le 20 août 1960, il devient également le premier ambassadeur du Sénégal en France de septembre 1960 à novembre 1962.

Le 12 novembre 1962, il abandonne ce poste diplomatique pour exercer des fonctions ministérielles : il est nommé ministre des Affaires étrangères du Sénégal dans le gouvernement de Mamadou Dia. Puis, après la chute de celui-ci le 19 décembre 1962 et le début d'un régime présidentiel dirigé par Léopold Sédar Senghor, il devient garde des Sceaux, ministre de la Justice, jusqu'au 10 décembre 1963.

Réélu député en 1963, il conserve la vice-présidence de l'Assemblée nationale sénégalaise. De 1966 à 1978, il est pour la seconde fois ambassadeur du Sénégal en France.

Puis, de 1978 à 1984, il est maire de sa ville natale, Saint-Louis, tout en conservant son mandat de député.

Cette grande figure de la vie politique sénégalaise s'éteint le 24 août 2010 à Saint-Louis, à l'âge de quatre-vingt-douze ans.

Il était Grand-croix de l'ordre national du Lion du Sénégal, Grand officier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.

Bibliographie

Who's who in France, plusieurs éditions.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de André GUILLABERT

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