Appartenance politique :
Groupe des Indépendants d'Outre-Mer
État civil :
Né le 22 octobre 1913
Décédé le 12 mai 1993
Profession :
Chef de poste du service radioélectrique local
Département :
Nouvelle-Calédonie
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

OHLEN (Armand)

Né le 22 octobre 1913 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

Décédé le 12 mai 1993 à Nouméa

Sénateur de la Nouvelle-Calédonie de 1955 à 1958

Chef de poste du service radioélectrique de Nouvelle-Calédonie, Armand Ohlen, syndicaliste, milite à l'Union calédonienne. Ce parti dit pluriethnique, créé au début des années 1950, est devenu par la suite indépendantiste.

Devenu conseiller général en 1954, il est élu au Conseil de la République sur la liste de la Gauche démocratique, le 19 juin 1955.

Au Conseil, il siège à la commission du travail et de la sécurité sociale pendant toute la durée de son mandat. Il fait également partie de la commission de la justice en 1955, et de la production industrielle de 1955-56 à 1957-58. Il siège enfin aux commissions des affaires économiques et de la France d'outre-mer en 1957-58, après y avoir été suppléant.

Armand Ohlen n'intervient qu'en 1956-57 à la tribune du Conseil, sur des sujets touchant à l'implication de l'Etat dans les territoires d'outre-mer.

Tout d'abord, il dépose, au nom de la commission de la France d'outre-mer, quatre rapports portant proposition de décision sur le décret du 24 février 1957. Ce décret institue un conseil de gouvernement et étend les attributions de l'assemblée territoriale en Nouvelle-Calédonie, d'une part, et dans les Etablissements français de l'Océanie, d'autre part.

Par ailleurs, il intervient dans la discussion des treize décrets portant réformes politiques dans les territoires d'outre-mer, pris en application de la loi-cadre sur les territoires d'outre-mer. Il prend la parole pour réclamer l'ajournement de l'application de ces textes en Nouvelle-Calédonie. Selon lui en effet, la loi-cadre et ses décrets d'application priveraient ce territoire des avantages budgétaires, financiers et douaniers qui lui ont été accordés pour les services rendus à la cause de la France libre pendant la guerre. Il estime en outre que le renforcement de la gendarmerie prévue par ces textes est injustifié, et rappelle la motion votée en 1956 par l'Assemblée territoriale de Nouméa, affirmant son attachement à la « mère patrie ». Il intervient également lors de la discussion concernant le décret retirant le caractère obligatoire à certaines dépenses à la charge des budgets des groupes de territoires et des territoires d'outre-mer ainsi que des provinces de Madagascar.

Il prend part aux discussions sur le décret portant définition des services de l'Etat dans les territoires d'outre-mer, ainsi que sur le décret relatif à l'organisation des services publics civils dans les territoires d'outre-mer.

Enfin, il participe à la discussion des propositions de loi relatives à la formation et à la composition de l'Assemblée territoriale de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française et préside la première à partir de 1957.

Armand Ohlen est battu aux élections sénatoriales par Henri Lafleur ; son mandat prend donc fin le 26 avril 1959.

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Ve République

OLHEN (Armand)

Né le 22 octobre 1913 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

Décédé le 12 mai 1993 à Nouméa

Sénateur de la Nouvelle-Calédonie de1955 à 1958

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome 5, p. 551-552)

Armand Olhen préside l'Assemblée territoriale de Nouvelle Calédonie de 1957-1960 puis de 1966-1970, avant de quitter l'Union calédonienne (UC) pour fonder le Mouvement libéral calédonien (MLC) avec son collègue Jacques Lèques. Il se retire de la vie politique en 1972.

Il décède dans sa ville natale dans sa 80e année.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Armand OHLEN

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