Appartenance politique :
Groupe Socialiste
État civil :
Né le 22 janvier 1882
Décédé le 9 mars 1949
Profession :
Employé à la S.N.C.F.
Département :
Ille-et-Vilaine
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

QUESSOT (Eugène, François)

Né le 22 janvier 1882 à Brie-La-Rochefoucauld (Charente)

Décédé le 9 mars 1949 à Rennes (Ille-et-Vilaine)

Conseiller de la République de l'Ille-et-Vilaine de 1946 à 1948

Né le 22 janvier 1882 à Brie-La-Rochefoucauld, en Charente, d'un père colon, François Quessot fréquente l'école primaire avant d'être employé comme ajusteur-mécanicien dans les chemins de fer. Il se marie le 27 juin 1917 avec Clémentine Denays dont il aura un enfant.

Au lendemain de la victoire de 1918, il s'engage dans la vie politique locale. En mai 1919, il entre au conseil municipal de Rennes, dont il sera désigné premier adjoint de 1925 à 1929, puis à nouveau à partir de la Libération. En décembre 1919, il est élu au conseil général d'Ille-et-Vilaine pour le canton de Rennes Sud-Est. C'est sans discontinuer qu'il occupera ces deux mandats locaux jusqu'à son décès en 1949.

Très impliqué par ailleurs dans l'action syndicale, François Quessot est délégué du personnel puis à la direction du réseau ferroviaire avant d'assurer pendant de longues années les fonctions d'administrateur fédéral de la confédération des cheminots. C'est à ce titre qu'il fera partie pendant six ans du Conseil supérieur des chemins de fer.

Sa carrière parlementaire commence au lendemain du second conflit mondial. Président de la commission départementale, François Quessot est candidat, sans succès, comme second de la liste SFIO conduite par Albert Aubry, à la première Assemblée nationale Constituante dans le département de l'Ille-et-Vilaine.

Il se présente ensuite aux élections au Conseil de la République du 8 décembre 1946 où la liste de la SFIO, qu'il conduit, arrive en seconde position du scrutin avec 261 voix, contre 783 à la liste MRP, sur 1257 suffrages exprimés. François Quessot remporte alors le siège à pourvoir au titre de la représentation interdépartementale.

A la Haute Assemblée, le nouveau conseiller de la République de l'Ille-et-Vilaine rejoint le groupe socialiste et siège aux commissions des moyens de communication et de la reconstruction. Il décide toutefois de ne pas se représenter aux élections de novembre 1948 pour le renouvellement total du Conseil de la République.

Il meurt à Rennes le 9 mars 1949 des suites d'une longue maladie.

François Quessot était chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'Instruction publique.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Eugène QUESSOT

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