Appartenance politique :
Groupe des Républicains Indépendants
État civil :
Né le 10 janvier 1900
Décédé le 24 août 1978
Profession :
Gouverneur de la France d'outre-mer
Département :
Corse
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 19 juin 1955 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

ROMANI (Pierre-François)

Né le 10 janvier 1900 à Taglio-Isolaccio

Décédé le 24 août 1978 à Paris

Sénateur de Corse de 1948 à 1955

Pierre-François Romani est né en 1900 à Taglio-Isolaccio en Corse où il passe son enfance.

Après des études secondaires au lycée de Bastia, Pierre-François Romani obtient sa licence en droit à la faculté d'Aix-en-Provence avant d'intégrer l'école coloniale. Administrateur des colonies, il sera nommé chef de cabinet du gouverneur de la Côte d'Ivoire puis du gouverneur général de l'AOF.

La deuxième guerre mondiale le trouve délégué du gouverneur à Rufisque, au Sénégal, dont il devient de 1941 à 1943 le premier magistrat.

En 1945, il se présente avec succès à Pero-Casevecchie aux élections au conseil général de Corse. Il sera appelé à présider cette assemblée, en même temps que le conseil municipal de Taglio-Isolaccio, en 1947.

Après un échec comme candidat républicain indépendant aux élections sénatoriales du 8 décembre 1946 dans le département de la Corse, Pierre-François Romani sollicite à nouveau un mandat au Conseil de la République le 7 novembre 1948, en seconde position derrière Adolphe Landry, sur la liste d'Union des radicaux-socialistes et des républicains indépendants présentée par le RPF dont il est conseiller national. Cette liste obtient les deux sièges à pourvoir, et avec 490 voix des 811 suffrages exprimés recueillis au second tour du scrutin, Pierre-François Romani parvient à entrer au Palais du Luxembourg.

A son arrivée à la Haute Assemblée, il rejoint le groupe des républicains indépendants, au sein duquel il siège de 1948 à 1951 à l'intergroupe gaulliste, et appartient aux commissions de la France d'outre-mer et de la marine. Membre suppléant, à partir de 1953, de la commission des affaires étrangères, il est appelé également en 1955 à la commission de coordination pour l'examen des problèmes intéressant les affaires d'Indochine ainsi qu'à celle chargée de suivre l'élaboration et la mise en oeuvre du deuxième plan de modernisation et d'équipement. Il occupe par ailleurs le siège de secrétaire du Conseil de la République de 1950 à 1955.

Pierre-François Romani dépose deux propositions de loi sur le rétablissement de la subvention instituée au profit de la Corse ainsi que cinq rapports législatifs au nom de la commission de la France d'Outre-mer : quatre rapports en 1950 sur la création d'un établissement administratif à l'Ile d'Amsterdam, l'extension dans certains territoires d'outre-mer et territoires sous tutelle des dispositions de l'ordonnance du 28 juin 1949 modifiant les articles 356 et 357 du code pénal et sur l'application aux territoires d'outre-mer, au Cameroun et au Togo de la loi du 7 juin 1949 abrogeant le septième alinéa de l'article 44 du code d'instruction criminelle ; un avis sur les accords de Paris en 1955.

Dans ses interventions en qualité de rapporteur ou de vice-président de la commission de la France d'outre-mer, il s'exprime notamment sur la subvention au fond d'investissement pour le développement économique et social des territoires d'outre-mer (FIDES), le développement et l'unification de l'enseignement à Madagascar, les soldes et indemnités des fonctionnaires d'outre-mer, l'assemblée représentative territoriale de la Côte française des Somalis ainsi que sur les assemblées locales dans les territoires d'outre-mer.

Membre également de la commission de la marine, il participe aux discussions en 1951 et 1952 des projets loi concernant l'exploitation de services maritimes d'intérêt général et les dépenses de fonctionnement des services de la marine marchande pour 1952  en déposant des amendements relatifs aux tarifs de transport sur la Corse.

Mais il prend également part à d'autres débats en s'attachant surtout à défendre les intérêts économiques de la Corse.

Candidat au renouvellement de son mandat au Conseil de la République en juin 1955, il n'obtient que 176 voix des 844 suffrages exprimés et perd ainsi son siège de sénateur de la Corse au profit de Jean Filippi. Ayant demandé à être réintégré dans les cadres de l'administration coloniale, Pierre-François Romani est alors nommé commissaire du gouvernement auprès de l'office du Niger en juillet 1955.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Pierre ROMANI

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